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F1 : Alonso, « très reconnaissant à la FIA »

Ce dimanche, la Formule Un reprenait ses droits avec le Grand Prix de Melbourne. Mais tandis que Nico Rosberg a remporté la course, le premier GP de la saison a connu un violent accident impliquant Fernando Alonso et Esteban Gutiérrez. La sécurité des pilotes est à nouveau mise aux goûts du jour.

Nous sommes au 17e tour du Grand Prix de Melbourne. Troisième virage… Catastrophe ! Fernando Alonso tente un dépassement extérieur à haute vitesse (315 km/h). Un léger écart est effectué par le Mexicain. L’Espagnol heurte le pilote de Haas F1 Team. S’en suivent plusieurs tonneaux et une collision de la McLaren avec le rail de sécurité. Les observateurs craignent le pire… La voiture est totalement déclassée. Heureusement, Fernando Alonso s’en sort indemne, quelque peu touché à la jambe.

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« Merci à la FIA »…

« Nous avons de la chance d’être OK tous les deux. C’est grâce à la sécurité de ces voitures qu’on est encore vivants », a déclaré Fernando Alonso. « C’était un moment effrayant et je suis heureux de pouvoir être là devant vous. Je suis très reconnaissant à la FIA (Fédération internationale de l’automobile) pour les mesures de sécurité qu’elle a mises en place. C’est la seule raison pour laquelle je suis toujours en vie ».

Rappelez-vous… Le 5 octobre 2014, lors du Grand Prix du Japon, Jules Bianchi a heurté un véhicule de levage avec sa Marussia. Les conséquences sont désastreuses puisqu’il s’agit là de la dernière course du jeune français de 21 ans, décédé le 17 juillet 2015 des suites de ses blessures.

Pour éviter qu’un tel évènement se reproduise dans le futur, la FIA a mis en place plusieurs règles et techniques de sécurité. Ainsi, comme nous vous le précisions la semaine dernière , les cloisons latérales du cockpit ont été rehaussées (de 20mm) et renforcées pour pouvoir encaisser de plus gros chocs et protéger le pilote. Il s’agit là, très probablement, des mesures qui ont contribué à empêcher un nouveau drame ce dimanche.

2017 : cockpit fermé ?

Parmi les autres mesures de sécurité mises en place, « La Voiture de Sécurité Virtuelle » (VSC) a vu le jour le 1er janvier 2015. Celle-ci vise à avertir, via un témoin lumineux, le pilote d’un accident ou d’un danger. Il se doit alors de ralentir, sous peine de sanctions. Mais si celle-ci aurait pu permettre d’éviter l’accident de Jules Bianchi, elle est inefficace face à des « erreurs » de conduite pouvant avoir des conséquences dramatiques pour les pilotes.

Ainsi, des recherches sont sans cesse effectuées par la FIA, l’association des pilotes (GPDA) ou encore les constructeurs, dans le but d’optimiser la sécurité des « artistes ». Les voitures se voient renforcées et, aujourd’hui, la possibilité de mettre en place un cockpit partiellement fermé est étudiée. Plusieurs projets sont analysés : l’un imaginé par Mercedes, a été testé par Scuderia Ferrari lors des essais de Barcelone.

F1 : Alonso,
© AFP

Néanmoins, cette technique est controversée. Elle protègerait indéniablement le pilote au moment du crash, mais pourrait en contrarier l’extraction.

Quentin Droussin

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