« Des indices graves ou concordants » ont été analysés par la chambre d’instruction.
La cour d’appel de Paris a confirmé ce jeudi l’inculpation de Gérard Depardieu pour « viols » et « agressions sexuelles » sur plainte de la comédienne Charlotte Arnould, a indiqué le procureur général de Paris, Rémy Heitz, dans un communiqué. « La chambre de l’instruction considère ainsi qu’il existe, à ce stade, des indices graves ou concordants qui justifient que Gérard Depardieu demeure mis en examen (inculpé, ndlr.) », pour ces faits datant d’août 2018, a déclaré M. Heitz.
Mis en cause par la comédienne Charlotte Arnould pour des faits qui seraient intervenus en août 2018, Gérard Depardieu contestait sa mise en examen dans cette affaire et réclamait sa nullité. La chambre de l’instruction avait étudié lors d’une audience le 3 février cette demande en nuillité à laquelle s’opposait le parquet général de la cour d’appel de Paris. « Le dossier retourne désormais » à la juge d’instruction « pour poursuite de l’information judiciaire », a ajouté Rémy Heitz.
L’affaire avait débuté à l’été 2018
« Je ne souhaite pas faire de commentaires », a dit à l’AFP Charlotte Arnould, présente à la cour d’appel au moment du délibéré, manifestement émue et accompagnée d’une proche. « Ma cliente est particulièrement soulagée et confiante à l’égard de la justice qui a été rendue ce jour », a réagi auprès de l’AFP son avocate, Me Carine Durrieu-Diebolt.
La plaignante Charlotte Arnould, née en 1995 et âgée de 22 ans au moment des faits, s’était présentée à la gendarmerie de Lambesc (Bouches-du-Rhône) fin août 2018 en affirmant avoir été violée quelques jours plus tôt à deux reprises au domicile parisien de la star, un hôtel particulier du VIe arrondissement de Paris.
Après de nombreux démêlés judiciaires, une juge d’instruction parisienne a inculpé Gérard Depardieu le 16 décembre 2020 pour « viols » et « agressions sexuelles », le laissant libre sans contrôle judiciaire.
« Je suis innocent et je n’ai rien à craindre », avait déclaré Gérard Depardieu au quotidien italien La Repubblica fin février 2021, peu après la révélation par l’AFP de cette mise en cause.
