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Prévision saisonnière : « nous nous dirigeons vers un été chaud et sec »

Marie Gathon Journaliste Levif.be

Il pleut, il fait gris, il fait froid. Le mois de juin n’est pas vraiment aussi estival que l’on aurait pu l’espérer. Doit-on pour autant s’attendre à un été  » pourri  » ? Aujourd’hui, les prévisions saisonnières peuvent nous donner quelques indications sur l’été à venir.

Selon les données actuelles, nous avons plus de 50 % de chance que les trois prochains mois (juillet, août et septembre) soient dans le tiers supérieur des normales de saison, c’est-à-dire qu’il fasse plus chaud. « C’est un signal assez significatif », nous affirme Fabian Debal, prévisionniste à l’IRM. « D’autant plus que les probabilités que l’été soit dans les normales de saison ne sont que de 30 % environ et de 20 % environ qu’elles soient inférieures ».

Toutefois, les prévisions pour un automne chaud se sont quelque peu ravisées (autour des 40 %) par rapport aux prévisions du mois de mai.

Va-t-il pleuvoir ?

Chaleur ne veut pas forcément dire sécheresse. Nous avons donc posé la question à Fabian Debal : va-t-il pleuvoir cet été ?

Alors que les dernières prévisions notaient un signal neutre concernant les prévisions de précipitations, les nouvelles données montrent que nous avons entre 40 et 50 % de chances que les trois prochains mois soient dans le tiers inférieur de la climatologie, c’est-à-dire plus sec que la normale. Les prévisions montrent également 30 % de chance que les précipitations soient normales et 30 % qu’elles soient supérieures à la normale.

Qu’est-ce qu’une normale de saison ?

Les températures mesurées aujourd’hui par les prévisionnistes sont souvent comparées à des « normales de saison ». Comment celles-ci sont-elles calculées ? « C’est une norme, une moyenne, calculée sur 30 ans », nous explique Fabian Debal. « La période de référence prise en compte actuellement est celle entre 1981 et 2010 ».

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