Pour Sophie Wilmès, le plan de relance doit être au coeur du futur gouvernement
Le compteur tourne d’ici mi-septembre. Pour la Première ministre, « le plan de relance doit être la pierre angulaire d’une formation de gouvernement ».
S’il n’y a pas de majorité fédérale d’ici là et que les conditions ne sont plus réunies pour qu’elle sollicite à nouveau la confiance du parlement, elle pourrait remettre sa démission, assure Sophie Wilmès dans les colonnes de La Libre Belgique et de la Dernière Heure. « Si cette majorité ne peut voir le jour, nous prendrons nos responsabilités. En cas d’impasse, si nous devions retourner aux urnes par exemple, nous essayerons de faire une proposition à la Chambre et d’obtenir une majorité autour de ce plan », indique-t-elle.
La Première ministre est assurée de la confiance du Parlement jusqu’au 17 septembre. « Si les conditions ne sont pas réunies pour me permettre de redemander la confiance à ce moment, je devrai en tirer des conclusions », ajoute-t-elle. A la question de savoir si elle pourrait démissionner, Mme Wilmès répond: « tout est possible (…) Je n’usurperai pas la confiance qui m’a été donnée pour une durée déterminée et pour un périmètre déterminé ».
Sur un éventuel retour aux urnes, comme avancé par le président du sp.a Conner Rousseau, la Première ministre se montre mitigée. « Si un gouvernement n’est pas formé mais qu’un accord est possible, cela peut changer l’analyse (…). Pense-t-on qu’en rebattant les cartes électorales, on sera dans une situation qui permettra de débloquer le jeu? « , s’interroge-t-elle.