« On tire sur le pianiste alors qu’il a bien joué sa partition »: la phrase de l’année ? Votez !
Choquante, interpellante, inspirante… Quelle a été la phrase de l’année ? Votez pour celle qui vous a le plus marqué, jusqu’au 23 décembre prochain. Et repassez en revue, par la même occasion, l’actualité de l’année écoulée. Qui n’aura pas été faite que de Covid, mais aussi de ces inondations catastrophiques.
C’était il y a pile cinq mois. Le 15 juillet dernier, les affluents de la Meuse prenaient possession de quartiers entiers dans de noubreuses communes liégeoises. Le hasard du calendrier avait fait que, ce jour-là, Hervé Jamar rentrait justement de vacances, comme tant de juilletistes. Mais plutôt que de reprendre dès son retour ses fonctions de gouverneur de la province de Liège, le libéral avait décidé de rester en retrait plusieurs jusqu’à la fin de la semaine, et de laisser la main à sa faisant fonction, Catherine Delcourt.
Abondamment critiqué, il ne comprenait pas les reproches qui lui étaient formulés, comme il le confiait au Vifle12 août, pour sa première interview suite aux inondations. Interview au cours de laquelle il estimait, répondant aux bourgmestres qui accusaient la province et les autres niveaux de pouvoir de les avoir abandonnés, avoir l’impression qu’on « tirait sur le pianiste alors qu’il avait bien joué sa partition ».
Son absence au moment des inondations lui sera à nouveau reprochée plus tard lors de la commission d’enquête wallonne, et l’ancien ministre MR aura à nouveau le sens de la formule, déclarant aux députés qu’il avait travaillé comme « gouverneur bénévole »…
Les inondations de juillet dernier ont causé 39 décès et provoqué des dégâts dans près de 50 000 habitations.
Cette métaphore d’Hervé Jamar sera-t-elle la phrase de l’année ? Votez via le sondage ci-dessous et retrouvez ici les 19 autres phrases sélectionnées par la rédaction du Vif.
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