In het nieuws: le procès très couru d’un bekende Vlaming
Hier vedette de la télé flamande, aujourd’hui présumé harceleur par sms d’une dizaine de femmes: l’affaire Bart De Pauw, qui défraie la chronique en Flandre, a débarqué au tribunal.
Il s’est dit soulagé à l’heure de gagner le banc des accusés. « Cela fait trois ans que l’on publie toutes sortes de choses sur moi. Pendant trois ans je me suis tu. Je suis content que le procès puisse enfin commencer, afin que je puisse raconter ma version. » Une nuée de micros, de caméras et d’appareils photo ceinturait Bart De Pauw, 52 ans, à l’ouverture de son procès devant le tribunal correctionnel de Malines, jeudi 14 janvier. C’est que l’homme est passé sans coup férir d’icône de la télé flamande à présumé harceleur, poursuivi pour avoir été l’auteur compulsif d’un déluge de sms dénoncés comme inappropriés.
Tout souriait à celui qui était à la fois présentateur, humoriste et producteur d’émissions à succès pour le compte de la VRT. Jusqu’à ce que la scène se dérobe sous ses pieds en novembre 2017, qu’il se retrouve en butte à des accusations de harcèlement par voie électronique portées par plusieurs collaboratrices et actrices. Sur la base d’un dossier ouvert par le conseiller en prévention de la VRT, la chaîne publique décide de rompre sa collaboration avec la maison de production de Bart De Pauw, Koeken Troef!
« Assassinat médiatique »
L’homme se dit alors victime indirecte du mouvement #MeToo, qui vient de se déclencher, mais la justice se saisit de l’affaire, les langues se délient et la presse du Nord en fait ses choux gras depuis trois ans. Il est question de trois cents sms parfois envoyés en trois semaines, de jour comme de nuit.
L’ex-vedette du petit écran fait face à treize accusatrices. Neuf d’entre elles se sont constituées parties civiles, les témoignages des quatre autres seront également pris en considération par le tribunal. Bart De Pauw, qui risque jusqu’à deux ans de prison, est lui aussi passé à l’attaque. La veille de l’ouverture du procès, il a assigné en justice la chaîne publique de radio-télévision à laquelle il réclame douze millions d’euros en dommages et intérêts pour ce qu’il qualifie « d’assassinat médiatique« .
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