Comité de concertation: Paul Magnette souhaite des décisions dès ce vendredi
Le président du PS Paul Magnette a donné au groupe Sudpresse un entretien dans lequel il réclame du Comité de concertation de ce vendredi un calendrier envisageant la réouverture fin avril début mai des secteurs fermés, ainsi que des assouplissements dans l’enseignement avant cela.
« Première priorité à l’enseignement, on avait quasiment adopté des mesures la semaine dernière: réouverture des campus dans l’enseignement tertiaire, avec 20% de présence simultanée; retour de tous les élèves du secondaire à plein temps à l’école après Pâques avec déjà un test de deux semaines avant Pâques (dès le 22 mars) pour les 3e et 4e secondaires (les vacances peuvent jouer un rôle de tampon si nécessaire), retour à 100% pour les élèves les plus fragiles en mars, je pense à certaines catégories du spécialisé… »
Pour le socialiste, l’horeca, la culture et le secteur événementiel pourraient rouvrir après les vacances de Pâques. « Peut-être pas le lundi 19 avril, mais fin avril ou, au plus tard, début mai. Pourquoi pas le 1er mai d’ailleurs ? » A ses yeux, il faut le décider dès ce vendredi car rouvrir un restaurant ne s’improvise pas en termes d’engagement de personnel, d’achat des matières premières, de finalisation des protocoles, etc.
« Dans huit semaines, on aura vacciné une partie significative de la population, en particulier les plus vulnérables », fait-il observer.
Concernant les bulles sociales, Paul Magnette considère qu’il y a quasiment un accord pour passer de 4 à 8 ou 10 personnes à l’extérieur. Quant à élargir à deux contacts sociaux à l’intérieur, « je n’y vois pas d’inconvénient. »
Quant à la levée de l’interdiction des voyages non-essentiels pour passer à des mesures de découragement, « les règles européennes vont nous y contraindre, mais je ne suis pas du tout demandeur ». « Ces voyages d’une toute petite minorité compliquent terriblement les choses en termes de contrôle et ce n’est pas le nouvel accord de coopération qui va changer quoi que ce soit sur le terrain. C’est un vrai cauchemar pour les autorités locales, car tout le monde n’est pas de bonne volonté. »
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