Accusation de viols par Carl De Moncharline: toutes les plaintes classées sans suite
Le parquet de Bruxelles a confirmé ce lundi que toutes les plaintes pour viols avec soumission chimique contre la la figure de la nuit bruxelloise Carl De Moncharline ont été classées sans suite.
Le parquet de Bruxelles a confirmé ce lundi à Bruzz que toutes les plaintes pour viols avec soumission chimique contre la la figure de la nuit bruxelloise Carl De Moncharline ont été classées sans suite. Cette information avait déjà été donnée par l’avocat de l’intéressé dans le reportage révélant l’affaire qui a été diffusé fin mars par la RTBF. Le parquet de Bruxelles a ajouté que l’intéressé a bien porté plainte contre X pour calomnies et diffamation, comme il l’avait annoncé sur les réseaux sociaux après la diffusion.
Des faits remontant à plusieurs années
Dans le reportage, plusieurs filles et un garçon autour des 17 ans disent avoir accepté des verres gratuits qui contenaient de la drogue, puis avoir été abusés sexuellement à l’étage du Wood, une boîte de nuit de Carl De Moncharline aujourd’hui fermée, qui était située dans le bois de la Cambre.
Une mère a notamment parlé de faits remontant à plusieurs années. Elle aurait récupéré dans un état second deux amies de sa fille à la sortie de la discothèque et les auraient emmenées à l’hôpital pour examen. Les analyses auraient révélé la présence de la « drogue du viol » dans leur sang. Les mères de ces deux jeunes filles se seraient rendues à la police pour dénoncer ces agressions. Elles auraient alors appris que des plaintes existaient déjà à l’encontre de Carl De Moncharline.
Le parquet de Bruxelles a par ailleurs confirmé qu’une enquête a été ouverte il y a plusieurs mois contre Jean-Claude Van Damme en lien avec une plainte relative à des faits remontant au 20 août dernier à l’Impérial Private Premium Bar Brussels, un établissement alors tenu par Carl de Moncharline. Selon les informations de Sudinfo, qui a révélé l’affaire avec Het Nieuwsblad, une jeune femme a accusé l’acteur de s’être emporté sous l’emprise de la drogue, de l’avoir suivie jusqu’aux toilettes et d’avoir essayé de la déshabiller. Elle pense avoir été droguée, car elle s’est réveillée, sans souvenirs, dénudée sur le trottoir alors qu’elle n’avait bu qu’un verre de champagne.