Sécheresse: le temps n’a jamais été aussi sec en avril et mai
Les mois d’avril et de mai vont être les mois les plus secs depuis le début des mesures en 1833.
Il semble également que mai sera le mois de mai le plus sec depuis 1834, ont révélé les statistiques de l’Institut royal météorologique (IRM) dont la VRT a rendu compte vendredi. La sécheresse d’avril et mai est encore aggravée par la forte évaporation provoquée par un ensoleillement très important.
D’après les prévisions, il ne pleuvra pas d’ici dimanche, jour qui marquera la fin du mois de mai. À Uccle, seuls 5,4 mm de précipitations sont tombés jusqu’à présent, contre 66,5 mm habituellement. Ce n’est qu’au tout début des observations, en mai 1833, qu’il a fait encore plus sec: il y avait alors eu 1,4 mm de précipitations.
Le mois d’avril était déjà très sec. Avril et mai représentent ensemble en moyenne 118 mm de précipitations. Cette année, la moyenne est de 24,4 mm, ce qui est inférieur au record précédent – 25,99 mm en 1893. « Le message qui ressort de toutes ces statistiques est le suivant: la sécheresse intervient très tôt cette année« , déclare Rozemien De Troch de l’IRM. Dans le même temps, le déficit de précipitations continue à augmenter: pour avril et mai, il est de près de 100 mm.
Des records sont également battus pour le nombre d’heures d’ensoleillement. Vendredi ou samedi, nous devrions dépasser le record absolu de 2011: lorsque le soleil a brillé pendant 707 heures. « La faible humidité relative et les grandes périodes d’ensoleillement ont entraîné beaucoup d’évaporation », explique M. De Troch.
Vigilance rouge dans les réserves naturelles des provinces d’Anvers et du Limbourg
La vigilance dans les espaces naturels des provinces d’Anvers et de Limbourg est passée du code orange à rouge en raison d’un risque d’incendie élevé dû à la situation de sécheresse, indique vendredi l’Agence flamande pour la Nature et les Forêts.
Le code rouge signifie que l’accès aux zones à risque à Anvers et dans le Limbourg est déconseillé. « Nous ne pouvons pas fermer les espaces concernés pour des raisons pratiques. Les services de secours doivent toujours pouvoir y accéder si nécessaire. Mais nous demandons aux éventuels visiteurs de faire preuve de bon sens et de se tenir à l’écart des zones à risque », conclut l’agence.