Alexander De Croo: « Des assouplissements ne sont pas sur la table »
Peut-on s’attendre à des assouplissements des mesures Covid à l’issue du Comité de concertation de vendredi ? Pour le Premier ministre Alexander De Croo, cette option n’est pas sur la table.
À trois jours du comité de concertation, va-t-on vers un durcissement des mesures au vu de la stagnation récente des indicateurs ? « Nous restons dans une situation délicate. Vendredi, nous allons analyser les chiffres et on prendra une décision sur base de ces chiffres », indique le Premier ministre au JT de RTL. D’éventuels assouplissements, demandés il y a quelques semaines par d’autres partis, « ne sont pas sur la table. »
Si le comité de concertation de vendredi est important, on peut déjà agir dès maintenant, notamment en appliquant mieux les mesures déjà en place. Le Premier ministre prend l’exemple du télétravail : « c’est une obligation, pour ceux qui peuvent le faire, mais ce n’est plus strictement respecté. Le télétravail, ce n’est pas une option. »
Concernant les métiers de contact, comme les coiffeurs, une étude a été commandé et sera présentée vendredi au Comité de concertation. Mais cela ne signifie pas pour autant une reprise des activités. « J’ai rencontré les indépendants des métiers de contact non-médicaux, quand on pourra assouplir, ils feront partie du premier groupe », indique le Premier ministre, précisant que les chiffres actuels ne vont pas encore dans ce sens.
Notre pays s’en sort néanmoins mieux ces dernières semaines que nos pays voisins, contraints de prendre de nouvelles mesures. « On était le pire de l’Europe. Aujourd’hui, il y a peu de pays qui font mieux », se réjouit le Premier ministre. « Les mesures ont de l’effet. On contrôle mieux la pandémie aujourd’hui, même si on n’est pas sortis de l’auberge. »
Les Pays-Bas ont décidé un confinement durant cinq semaines, fermant notamment les magasins non-essentiels. On craint que des citoyens néerlandais, ou encore allemands, viennent en Belgique faire leur shopping. Faut-il pour autant fermer nos frontières ? « J’espère que ce n’est pas nécessaire. Mais si on voit qu’il y a trop de monde qui vient en Belgique, que cela engendre une situation dangereuse, on prendra des mesures, comme des contrôles filtrés. »
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