Cyberattaque à Anvers: Bart De Wever se montre rassurant
« À ce jour, rien n’indique que des criminels aient dérobé des données personnelles susceptibles de nuire gravement à des citoyens », a tenu à rassurer, le bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever (N-VA), à la suite de la cyberattaque qui a touché la Ville d’Anvers dans la nuit du 5 au 6 décembre.
Lors d’une conférence de presse tenue lundi, M. De Wever a réaffirmé qu’aucune négociation n’avait eu lieu avec les cybercriminels et qu’aucun paiement n’avait été effectué.
M. De Wever a précisé que les services numériques de la Ville avaient été mis hors service, principalement par mesure de précaution, en guise de verrouillage numérique. « Ce n’est que lorsque la sécurité sera garantie à 100 % que nous remettrons les systèmes en ligne », a-t-il insisté, ajoutant que plusieurs services redémarreront dans les prochains jours.
Le bourgmestre d’Anvers s’est ensuite justifié quant à sa résolution de ne pas payer de rançon. « Ce n’est pas une décision évidente et je comprends que, dans une situation similaire, des collègues auraient pris une décision différente », argumente M. De Wever. « Mais vous n’avez aucune garantie que les données dérobées ne seront quand même pas distribuées d’une autre manière, que les systèmes (informatiques) redeviendront opérationnels immédiatement après le paiement, ou que les criminels ne frapperont pas à nouveau. »
Entre-temps, Anvers a disparu de la liste des cibles piratées par le collectif de hackers « Play », qui a revendiqué la cyberattaque. Ce que Youri Segers, le CEO de Digipolis, l’administrateur informatique de la Ville d’Anvers, ne s’explique pas. « C’est un mystère aussi pour nous. »
Les données qui ont été dérobées comprendraient entre autres des documents administratifs relatifs au personnel, à des projets de construction, aux finances et aux assurances, ainsi que certains mails.