Aurore boréale dans la baie du Mont-Saint-Michel
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De nouvelles aurores boréales possibles à de basses latitudes de mardi à jeudi

Quatre flux de plasma solaire se dirigent vers la Terre, ce qui devrait provoquer des aurores boréales particulièrement fortes. Les Belges pourraient en être spectacteurs.

De nouvelles tempêtes solaires pourraient provoquer des orages géomagnétiques sur Terre, avec l’apparition d’aurores boréales jusqu’à des latitudes assez basses ce mardi dans la soirée et jusqu’à jeudi, selon l’organisme américain NOAA.

Un orage géomagnétique de catégorie 3

En mai, la planète avait encaissé les orages géomagnétiques les plus puissants enregistrés depuis 20 ans. Ils avaient provoqué des aurores boréales illuminant le ciel nocturne aux États-Unis, en Europe et Australie notamment, à des latitudes beaucoup plus basses que d’ordinaire.

Les tempêtes solaires peuvent s’accompagner d’éjection de masse coronale (CME), un flux de plasma constitué de particules chargées qui met jusqu’à quelques jours pour atteindre la Terre. Leur interaction avec le champ magnétique terrestre produit les aurores boréales, semblables à de gigantesques rideaux lumineux ondulants et colorés.

Quatre CME se dirigent actuellement vers la Terre, a annoncé lundi soir la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), et devraient y arriver de mardi à jeudi. L’activité la plus forte est attendue mardi avec un orage géomagnétique de catégorie 3, soit «élevée», alors que ceux de mai avaient atteint le niveau le plus élevé de catégorie 5.

Selon la NOAA, les aurores boréales pourraient être vues à travers le Canada et une partie des États américains les plus septentrionaux. «Avec un peu de chance» elles pourraient être aussi visibles dans le nord de l’Europe, en Angleterre, Allemagne, Pays-Bas et Belgique, selon le site SpaceWeatherLive.

Les CME ne provoquent pas seulement des aurores boréales, elles peuvent aussi endommager les réseaux électriques et de télécommunication sur Terre. L’activité solaire est sur le point d’atteindre le pic de son activité, dans un cycle qui dure onze ans. Appelé «maximum solaire» il est attendu entre la fin de 2024 et 2026.

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