Audi Brussels
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La CNE envisage de traduire la direction d’Audi Brussels en justice

La CNE estime entre autres que «la phase 1 de la loi Renault d’information et de consultation n’a pas été respectée» par Audi Brussels. Un recours à la justice est déjà évoqué.

La CNE envisage des poursuites juridiques contre la direction d’Audi Brussels, a rapporté mardi le secrétaire permanent CNE Industrie, Ludovic Pineur, à l’issue d’un conseil d’entreprise extraordinaire. La réunion n’aurait rien donné.

«Nous n’avons aucune confiance en la direction» d’Audi Brussels

«Encore une fois, Audi Brussels n’amène rien de concret sur la table concernant les investisseurs potentiels et pire, ne veut pas nous transmettre la moindre information, le moindre document en ce sens», a déclaré le syndicaliste.

Le constructeur automobile allemand Audi avait annoncé il y a quelques mois son intention de restructurer son usine bruxelloise, laissant planer la menace d’une fermeture et la suppression potentielle de 1.500 emplois dès octobre, puis de plus de 1.100 autres l’année prochaine. Un candidat repreneur est donc recherché pour l’usine. Il existe un candidat, mais Audi estime que ses projets ne sont pas viables. Son identité n’est pas connue.

Lors de ce nouveau conseil d’entreprise extraordinaire, les syndicats estiment ne pas avoir été entendus. «Pour la CNE Industrie, la phase 1 de la loi Renault d’information et de consultation n’a pas été respectée, car nous ne recevons aucune information», a encore noté Ludovic Pineur. «Étant donné que nous n’avons aucune confiance en la direction et que cette dernière a déjà menti à plusieurs reprises, nous nous devons d’envisager des poursuites juridiques», a-t-il poursuivi. Mercredi, syndicats et direction se retrouveront à nouveau pour discuter du plan social.

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