À une semaine des élections communales, Bart De Wever a assuré vouloir conserver le mayorat à Anvers. S’il doit devenir Premier ministre, ce ne sera qu’au sein d’un « bon » gouvernement, affirme-t-il.
Le président de la N-VA et formateur fédéral, Bart Der Wever, est et reste candidat au poste de bourgmestre d’Anvers, une fonction qu’il occupe depuis 2012. Il ne revêtira les habits de Premier ministre s’il y avait une perspective d’un gouvernement fédéral solide.
« Je ne rêve pas du poste de Premier ministre. Il doit s’agir d’un bon gouvernement, sinon je ne le dirigerai pas du tout », a-t-il affirmé au cours de l’émission « De Zevende Dag » (VRT).
Le 22 août, la première phase de la formation d’un gouvernement fédéral avait échoué et M. De Wever avait remis son tablier au Roi. A l’issue d’une mission de médiation menée par le président des Engagés, Maxime Prévot, il a été remis en selle. Une majorité -en principe « Arizona« , soit la N-VA, le MR, les Engagés, Vooruit et le CD&V- ne verra toutefois le jour à la Chambre qu’après les élections du 13 octobre. Le président de la N-VA a rappelé cet échec. « Il est loin d’être certain que cette formule se réalisera avec moi en tant que Premier ministre. C’est cinquante-cinquante », estime M. De Wever.
Le nationaliste flamand veut mettre sur pied un gouvernement qui mène une politique migratoire différente, mette de l’ordre dans les finances publiques et mette en œuvre des réformes socio-économiques.
« Si l’on veut tout vider de sa substance, ce n’est pas la peine. Je ne suis pas Alexander De Croo. Ce n’est pas mon grand rêve de devenir Premier ministre », a-t-il lâché
