Saut à ski, Serie A et réveil attendu du FC Bruges : ce qu’il ne faut pas manquer ce week-end
Chaque vendredi, nous vous parlerons des matchs de football ou d’autres événements sportifs intéressants à suivre le week-end.
Union Berlin – Borussia Dortmund (Dimanche 13 février 2022, 15h30)
Le Borussia Dortmund se relèvera-t-il de sa lourde défaite (2-5) subie le week-end dernier contre le Bayer Leverkusen ? Des erreurs individuelles ont conduit à cette déroute et la position de Marco Rose à la tête de l’équipe est fortement fragilisée. Désormais à neuf points du Bayern Munich, les Borussen peuvent déjà quasiment oublier les lauriers nationaux après avoir déjà quitté la Pokal bien plus tôt que prévu. Et c’est un déplacement difficile à l’Union Berlin, le surprenant quatrième de la Bundesliga qui les attend. Le Borussia compte sur le retour de sa fragile superstar Erling Haaland, blessée, et compte sur les doigts de fée d’un thérapeute venant du Liban et ami de l’attaquant norvégien. Et qu’en sera-il de la contribution belge ? Thomas Meunier et Thorgan Hazard ont été remplacés prématurément contre le Bayer Leverkusen, Axel Witsel risque encore de rester sur le banc. Jusqu’à présent, le Borussia Dortmund a encaissé 36 buts, seuls quatre clubs ont fait pire au sein de l’élite allemande. Pour résoudre ces problèmes défensifs, les Schwarz-Gelben se sont déjà renforcés en vue de la saison prochaine avec la venue gratuite de Niklas Süle du Bayern Munich. (Jacques Sys)
KRC Genk-Standard (Dimanche 13 février, 13h30)
Celui qui aurait dit avant la saison que Genk serait actuellement à la 8ème place du classement et le Standard à la 13ème, aurait été pris pour un fou. Les Limbourgeois sont de plus en plus nerveux, car à neuf journées de la fin de la phase classique, l’écart avec une place en play-offs 1 est désormais de dix points. Sur les huit matchs disputés sous la direction de Bernd Storck, ils n’ont gagné que quatre fois, perdu trois fois et partagé à une reprise. Avec un bilan de 13 sur 24, le coach allemand fait un peu mieux que son prédécesseur John van den Brom (22 sur 51), mais se qualifier pour les play-off 1 sera une sacrée mission à remplir. En attendant, Genk a choisi de jouer les Calimeros. Les adversaires de dimanche possèdent pourtant déjà un brevet sur cette attitude « tout le monde est contre nous » depuis des années. Mais sur les bords de la Meuse, les Rouches sont plus préoccupés par leur survie que par la recherche de boucs émissaires à la situation sportive précaire. Pourtant, ils ont tout intérêt à gagner ce match, ne serait-ce que pour avoir encore une chance de se qualifier pour les play-offs 2. (Steve Van Herpe)
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Jeux olympiques d’hiver de Pékin : concours masculin de saut à ski sur grand tremplin (finale à 13h00)
C’est toujours l’une des épreuves très attendue des Jeux olympiques d’hiver : la finale du saut à ski sur grand tremplin. A Pékin, l’on pourrait assister à un miracle volant japonais. Ryoyu Kobayashi peut en effet réaliser un doublé exceptionnel : après avoir conquis l’or sur petit tremplin, il pourrait également recevoir le même métal autour de son cou lors de l’épreuve sur grand templin. Ce doublé n’a été réalisé que quatre fois depuis 1964 : Kamil Stoch (2014), Simon Ammann (2010 et 2002) et Matti Nykänen (1988). Il y a de réelles chances que Kobayashi soit le cinquième membre de cette prestigieuse liste. En effet, le Japonais de 25 ans est depuis trois ans le maître incontesté de sa discipline. En 2019, il est devenu le troisième sauteur à ski à remporter les quatre manches du Tournoi des Quatre Tremplins lors de la même édition. Cette saison, il en a encore gagné trois des quatre. Lors de la dernière, à Bischofshofen, Kobayashi n’avait pas réussi à finir sur la plus haute marche. À Pékin, il a immédiatement affirmé ses ambitions sur le petit tremplin avec un sublime premier saut. Pour son deuxième saut, il pouvait alors se contenter du cinquième meilleur score pour remporter l’or. S’il s’impose aussi sur le grand tremplin, Kobayashi deviendra un héros et une star au Japon, ou du moins encore plus grand qu’il ne l’est déjà. (Jonas Creteur)
FC Bruges – Charleroi (Dimanche 13 février 2022, 18h30)
Dans sa quête de la bonne formule offensive, Alfred Schreuder va une nouvelle fois se frotter à un sérieux client. Depuis la déconvenue du Bosuil pour la reprise, les Zèbres d’Edward Still n’ont encaissé qu’un seul but en quatre rencontres. Charleroi se présente au stade Jan Breydel avec une confiance regonflée à bloc et un noyau enfin remodelé après la perte de Shamar Nicholson. Un déplacement aux airs de souvenirs pour le coach des Carolos, champion de Belgique avec les Blauw en Zwart en 2018 quand il enfilait encore le costume d’adjoint d’Ivan Leko.
Entre la défense à trois prônée par le coach néerlandais du Club depuis son arrivée et le jeu de position puissant, également à trois derrière, installé par Still dans le Pays Noir, l’ombre du Croate planera forcément sur la Venise du Nord dimanche soir. Souvent obsédé par le contrôle du ballon assorti d’une quête incessante d’occasions, l’ancien numéro 10 sera sans doute devant son écran depuis la Chine pour voir qui empochera les clefs du jeu dans l’enceinte bleue et noire. Au match aller, remporté sur le fil par les Brugeois, Edward Still avait reconnu que son équipe n’était pas encore prête à assumer une possession plus conséquente (46% pour Charleroi) face à un tel adversaire. Les cinq mois de travail qui ont suivi auront-ils suffi pour gérer le ballon sur le terrain du champion ? (Guillaume Gautier)
Napoli – Inter Milan (Samedi 12 février 2022, 18 h00)
Napoli est de retour ! Après deux saisons dans l’anonymat du milieu de classement italien avec une septième et une cinquième place, Dries Mertens et sa bande sont de retour dans la course au Scudetto. Avec 10 victoires lors des 11 premiers matchs, Napoli semblait même imbattable pendant un certain temps, mais lors des neuf rencontres suivantes, le club à l’ombre du Vésuve n’a pu gagner que deux fois et il est tombé de son trône provisoire. À un moment donné, l’écart avec le leader, l’Inter, était de près de dix points.
Mais aujourd’hui, après quatre victoires consécutives, I Partenopei sont revenus dans les échappements des Nerazzurri, battus notamment la semaine passée par le voisin de l’AC Milan alors qu’ils menaient au score. Du coup, toute la baie se remet à croire en un titre national qui lui échappe depuis 1990. Les dernières fois, il s’en était fallu de peu, mais la Juventus s’état à chaque fois montré trop forte. Maintenant la concurrence vient de Milan. Et qui sait, nous pourrions revoir un Dries Mertens au sommet de son art, lui qui doit encore se battre pour recevoir un contrat la saison prochaine. « Si je marque beaucoup, je peux convaincre davantage Aurelio De Laurentiis« , déclarait le Louvaniste le mois dernier. Un nouveau titre auquel il apporterait sa pierre ferait sûrement changer d’avis l’inconstant président. (Gert Segers)
Atalanta – Juventus (Dimanche 13 février 2022, 20h45)
Duel sur fond de dernier ticket qualificatif pour la prochaine Champions League à Bergame entre deux équipes qui se tiennent encore à distance respectable des trois formations de tête qui se tiennent désormais dans un mouchoir de poche dans la conquête du Scudetto. L’Atalanta n’a plus goûté à la victoire depuis le 12 janvier. Elle a ensuite enchainé avec deux partages contre le leader intériste et sur la pelouse de la Lazio avant de se faire surprendre sur ses terres par Cagliari. Un premier coup sur la tête avant un second en Coupe d’Italie ce jeudi où la Fiorentina l’a privé d’autres retrouvailles avec la Vieille Dame en demi-finale. Une Fio qui retrouvera à ce stade de la compétition son ancienne star offensive qui a gonflé sa trésorerie de plus de 80 millions d’euros, Dusan Vlahovic. Le Serbe n’a pas tardé à marquer son territoire à Turin où dans son nouveau maillot zébré floqué du numéro 7 porté jadis par Cristiano Ronaldo, il n’a attendu que 13 minutes pour secouer les filets de Vérone pour sa première apparition au Juventus Stadium, imité à l’heure de jeu par Denis Zakaria, l’autre recrue hivernale des hommes de Max Allegri. En Coupe contre Sassuolo, il provoque l’auto-goal de Ruan. La Vieille Dame débarque donc à Bergame avec une vitalité retrouvée et espère faire le plein de points étant donné que son hôte accuse un match de retard en Serie A et que par conséquent, il pourrait encore lui repasser devant en cas de victoire si d’aventure les deux équipes ne parvenaient pas à se départager ce dimanche. (Fabien Chaliaud)
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