Onuachu : « Mon style de jeu peut convenir à chaque équipe »

Avec huit buts, Paul Onuachu est actuellement le meilleur buteur du KRC Genk. Depuis le départ d’Ally Samatta, le Nigérian de 2m01 est devenu le premier attaquant du champion sortant, qui lutte pour une place en play-offs 1.

Paul Onuachu à propos…

…de son arrivée en Europe : « Je pensais qu’en Europe, je vivrais au milieu de gratte-ciels, comme aux États-Unis ou à Dubaï. Mais, lorsque nous avons quitté l’aéroport, je n’ai vu que des bois, des arbres et des fermes pendant une demi-heure (il a débarqué à Herning, au Danemark, la ville du FC Midtjylland, ndlr). Je me suis dit : mon Dieu, il y a un club de football dans ce coin? Heureusement, j’ai été accueilli dans une famille d’accueil qui était aux petits soins pour moi. Ces gens ont joué un rôle très important dans mon évolution. Grâce à eux, je me suis bien adapté. Mon père danois est d’ailleurs un entraîneur de natation, et il m’a beaucoup parlé durant les moments où ça ne marchait pas très fort dans le football. Durant les périodes où je ne marquais pas, où je ratais des occasions et où j’étais critiqué. J’ai besoin de pouvoir parler de ces choses-là, pour me sentir mieux et m’aider à tourner la page. »

…de la différence de niveau entre le Danemark et la Belgique : « Il faut être plus affûté physiquement et plus malin. Car, si le jeu va plus vite, il faut aussi réfléchir plus vite. Cela demande une certaine adaptation, mais je suis capable de m’adapter au style de jeu préconisé par différents entraîneurs. Je pense aussi que mon style de jeu peut convenir à chaque équipe. Si quelqu’un souhaite que je me lance plus en profondeur, j’en suis capable. Mais je suis davantage un target-man. Désormais, chacun sait également que je suis capable d’utiliser mes pieds. »

…de Hannes Wolf : « Il nous pousse constamment. Il veut que nous soyons plus agressifs, dans le pressing et dans les duels. Parfois, je l’oublie, lorsque je suis fatigué d’exercer un pressing constant. C’est un coach qui aime la discipline et qui est franc. Si vous exécutez un mouvement correctement, il le dit. Mais, si vous commettez une erreur, il le dit aussi. Peu lui importe que vous soyez le capitaine ou le meilleur buteur, ou que vous jouez ici depuis cinq ans. Il est très direct envers chacun. Ça aide l’équipe à avancer. On ne peut pas toujours utiliser la manière douce pour l’apprentissage, il faut parfois se montrer dur (il rit). »

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Paul Onuachu dans votre Sport/Foot Magazine

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