Malines est revenu au top: «On ne veut pas d’un joueur qu’on ne connaît pas de A à Z»
Malines est la bonne surprise du début de saison. Dans le milieu, beaucoup désignent Tim Matthys comme l’homme fort du renouveau d’un géant endormi. Rencontre.
Entre la fin de la phase classique de la saison 2023-2024 et la première moitié de ce nouvel exercice tout juste bouclée, rares sont les équipes qui ont pu suivre la cadence des habituels gros bras du championnat. Au beau milieu des ténors que sont Anderlecht, l’Antwerp, Bruges, Genk et l’Union, l’invité surprise se pare de Sang et d’Or. Club historique des années 1980 avec un titre de champion, une Coupe de Belgique et même un trophée européen à la fin de cette prolifique décennie, le «KaVé» est rentré dans le rang entre une faillite évitée par les supporters, une implication dans l’«Opération mains propres» ou des passages par la D2.
Aujourd’hui, le club ressemble pourtant à un challenger crédible pour une place dans le très select Top 6 du championnat. Dans la continuité de la deuxième partie de saison dernière, mais avec un été pourtant mouvementé qui a vu des titulaires partir vers d’autres cieux et garnir la trésorerie, mais également neuf nouveaux joueurs poser leurs crampons à l’Afas Stadion. Un grand chamboulement qui n’a pas empêché le «Malinwa» de maintenir le tempo.
A l’heure de citer les grands artisans de ce retour en grâce, nombreux sont les membres du milieu qui glissent le nom de Tim Matthys. L’homme ne le ferait certainement pas de lui-même, à l’image d’une carrière d’ailier discret mais efficace essentiellement menée entre Zulte Waregem, Mons et Malines. Si son œil de scout l’a rapidement mené dans les cellules de recrutement de Malines, Gand puis Anderlecht, sa volonté de franchir un palier dans la hiérarchie des preneurs de décisions l’a ramené derrière les anciennes Casernes malinoises. Là, Tim Matthys occupe depuis le mois de novembre 2022 la fonction de directeur sportif. Avec un succès qui interroge. Les réponses sont au bout d’un bref voyage en ascenseur au cœur de la tribune 1 de l’Afas Stadion, réfugiées dans une loge qui donne une vue de choix sur la pelouse du «KaVé».
Souvent, les équipes qui tournent bien décident de miser sur la continuité. A Malines, avec le meilleur bilan du dernier tiers de championnat la saison dernière (23 points sur 30), le mercato a été très agité. Que s’est-il passé cet été?
Avant tout, on a très bien vendu. Munashe Garananga est parti à Copenhague, Ngal’ayel Mukau à Lille, et on a récolté près de onze millions d’euros avec nos transferts sortants. C’était très important pour l’avenir du club mais évidemment, il fallait remplacer ces joueurs par de la qualité. On a tenté d’augmenter le niveau de l’équipe, tout en laissant aux jeunes la place nécessaire pour s’exprimer. Le principal, c’était de trouver cet équilibre dans le noyau entre nos joueurs expérimentés et des jeunes. On a une base avec des gars comme Rob Schoofs, Kerim Mrabti, sur qui on peut toujours compter, et autour d’eux les nouveaux commencent à prendre de l’expérience. Je crois vraiment que quand on reste au même niveau, sans vouloir apprendre de nouvelles choses, ça ne fonctionne pas dans le football. Il faut toujours essayer de regarder vers l’avant, et c’est ce qu’on a voulu faire cet été.
Malines qui vend cher, c’est presque une surprise. On a eu l’habitude de voir l’équipe se baser sur des valeurs sûres, mais pas vraiment créer de la valeur sur des jeunes joueurs. Ce changement de cap, c’est une volonté?
Côté budget, on ne peut pas concurrencer les plus grands clubs, donc on doit être créatif. On essaie d’installer un système où on donne beaucoup de liberté à des jeunes qui ont de la qualité. Si on regarde notre défenseur central José Marsà, on l’a pris en Espagne et on lui a dit que s’il venait, ce n’était pas pour être sur le banc. On allait clairement lui donner sa chance. Pour que Malines avance encore, il faut être capable d’attirer des talents qui ont les qualités pour jouer un cran plus haut en leur offrant cette opportunité de se montrer.
José Marsà, justement, est un défenseur très élégant, pur profil espagnol. Pas vraiment compatible à première vue avec l’ADN plus «battant» de Malines.
Notre club est connu pour avoir des joueurs qui ont une bonne mentalité, qui se battent sur le terrain. On garde toujours ça en tête, mais construire un noyau c’est aussi un puzzle. Parfois, quand on a des défenseurs costauds mais pas très à l’aise avec le ballon, il y a l’espace pour un joueur plus technique avec beaucoup de potentiel. Quand j’ai vu José Marsà, je me suis dit que ça pouvait fonctionner à Malines. Les discussions avec le joueur et l’agent m’ont donné un bon sentiment. En revanche, si on avait eu un bon jeune joueur belge à ce poste-là, on ne l’aurait pas signé. Faire un transfert, c’est aussi le bon timing.
Surtout que vous n’étiez certainement pas le seul club à avoir repéré son talent. Qu’est-ce qui fait la différence, aujourd’hui, pour réussir un transfert?
Dans le foot actuel, tout le monde connaît tous les joueurs du monde, il n’y a pas de secret. Mon rôle est donc de connaître ce dont le club a besoin. On joue en fonction de nos qualités. Par exemple, on sait qu’au milieu de terrain, on a Rob Schoofs. C’est un joueur très important pour nous, c’est pourquoi on a besoin de quelqu’un à côté de lui qui peut l’aider à masquer ses points faibles. Aller au duel, ce n’est pas son truc, donc on cherche un joueur qui le complète.
Il n’y a pas un aspect sur lequel vous insistez particulièrement auprès de votre cellule de recrutement, un dénominateur commun à vos exigences?
Je regarde toujours les qualités des joueurs, pas leurs défauts. On ne peut pas prendre un joueur qui a tout, on n’en a pas les moyens. On doit faire des choix. On recherche avant tout une qualité exceptionnelle chez un joueur. David Bates, qui était chez nous la saison passée, n’était pas un grand footballeur, mais sa force dans les duels le rendait très important dans notre équipe. Ma consigne à l’équipe, c’est ça: cherchons la qualité exceptionnelle. Après, ce sera à moi de déterminer si la qualité de tel ou tel joueur s’imbrique dans le puzzle de Malines.
Quelle taille a votre cellule de recrutement?
J’ai un assistant, plus trois personnes qui travaillent à temps plein: une pour les datas, une qui regarde plutôt les images, et un jeune avec beaucoup d’ambition. En plus, on a des scouts vidéo qui travaillent chez eux et dont le rôle est de regarder des joueurs choisis par notre équipe. Ils sont quatre ou cinq; on est une petite dizaine au total.
Il faut garder un circuit assez court entre le directeur sportif et ceux qui sont les plus éloignés de vous dans la hiérarchie?
Oui, parce que pendant le mercato, on doit aller vite. On essaie de bien préparer le terrain. Pour chaque poste, les plans B et C doivent être prêts. L’idéal est de garder tous ces profils sur le feu, mais c’est parfois difficile. Cet été, par exemple, on avait Daam Foulon proche d’un départ après sa super saison. On se demande s’il va partir, un club turc le veut, on doit activer des pistes pour une arrivée potentielle s’il choisit de s’en aller, mais en même temps ne pas avancer de façon décisive tant qu’il reste. C’est un sacré équilibre à trouver.
Gardez-vous vos réflexes d’ancien recruteur malgré vos fonctions de directeur sportif?
Bien sûr. En fait, voilà comment on fonctionne: tout part de la planification de l’équipe. Par exemple, je dis à mes scouts qu’on a besoin d’un numéro 6 récupérateur et à l’aise au ballon. Chaque semaine, on a un réunion où ils présentent les joueurs intéressants qu’ils ont trouvés. Là, mon travail commence. Je vais regarder les joueurs, parce que je ne veux pas signer un joueur que je ne connais pas de A à Z. J’appelle des anciens équipiers, par exemple. Je dois tout savoir.
Vous déplacez-vous encore en personne pour aller voir des matchs?
D’abord, ce sont mes scouts qui y vont. Puis, quand tous les rapports sont positifs et que je suis convaincu en vidéo, je me rends personnellement les voir en live. Je ne suis pas spécialement là pour regarder ce que le joueur sait faire en match, parce que je l’ai déjà vu en vidéo, mais surtout pour tout le reste. J’arrive une heure avant le coup d’envoi, quand l’équipe sort pour tâter le terrain puis pour l’échauffement. Comment il se comporte dans le groupe, est-il populaire auprès des autres, sort-il le dernier, a-t-il l’air égoïste… On voit beaucoup de choses dans ces moments-là. Ça permet d’écarter les derniers doutes.
«Je n’aurai jamais de regret si un joueur qu’on n’a pas voulu prendre est performant à Westerlo ou à Louvain.»
Est-ce là que vous faites la différence et que vous déterminez si un gars ne réussira pas à entrer dans le puzzle de Malines, même s’il est capable de réussir ailleurs?
Oui, et je n’aurai jamais de regret si un joueur qu’on n’a pas voulu prendre est performant à Westerlo ou à Louvain. C’est un autre club, une autre ambiance, et nous, on pense vraiment à recruter ce qui correspond à notre club.
Est-il important pour vous de garder le contrôle sur énormément de choses? Si toute votre équipe est convaincue au sujet d’un joueur et que vous avez des doutes, comment agissez-vous?
A la fin, je prends la décision. S’ils sont tous d’accord mais que j’ai des doutes, même un peu, on ne signera pas. Je leur expliquerai pourquoi, évidemment. Parce que si on doit sortir un million d’euros pour un joueur, je ne veux pas qu’il y ait de doutes. A la fin, si ça ne fonctionne pas, ce sera ma responsabilité. Je ne veux pas jouer avec l’argent de mon club.
Si on interroge les gens sur la spécificité de Malines, beaucoup diront que l’équipe doit avoir des joueurs qui «mouillent le maillot». En vérité, les supporters de tous les clubs veulent ça. Alors à Malines, quel est le truc en plus?
La qualité. L’exemple parfait, c’est Sofiane Hanni (NDLR: élu meilleur joueur de la saison en 2015-2016). J’étais encore joueur à l’époque. Au début, on disait que c’était un technicien qui se battait peu. Au fil du temps, il s’est mis à être décisif, puis même à courir avec l’équipe parce que les supporters l’ont poussé dans ce sens. Lui, c’est un exemple de joueur de Malines.
Sofiane Hanni était arrivé de D2 turque. Vous, parmi vos derniers transferts marquants, vous avez trouvé des joueurs à Andorre, en Moldavie… Ce sont des marchés sur lesquels on ne va pas encore assez? On parle souvent des pays scandinaves, par exemple.
Mais maintenant, ça devient très cher.
«Quand tu restes au même niveau, sans vouloir apprendre de nouvelles choses, ça ne fonctionne pas dans le football.»
Certains marchés sont-ils encore sous-exploités?
Je préfère ne pas le dire, parce que nous, on y est (rires). Pour moi, le critère le plus important est de prendre des joueurs qui sont dans une spirale positive de leur carrière. Je n’ai pas envie de prendre des gars de 25-28 ans qui sont déjà sur la pente descendante. On a besoin de gens qui ont faim de prouver leurs qualités. Pas seulement parce qu’on pourra en profiter à la revente, mais aussi pour l’énergie que ça donne à l’équipe. C’est un peu notre business model. Evidemment, on a besoin d’expérience, mais quand on signe à Malines, on doit avoir un plan sportif dans la tête. Des joueurs qui ont tout vécu et qui se disent que Malines est un chouette endroit pour se poser, je ne suis pas trop fan. Ça peut arriver. Par exemple, on a pris Islam Slimani l’année dernière et ça s’est très bien passé, mais on avait besoin de ce profil à ce moment-là.
Le modèle est celui du Club de Bruges? Une colonne vertébrale qui assure la stabilité et qu’on fait en sorte de conserver, complétée par des jeunes joueurs qui ont l’appétit d’aller plus haut?
C’est pour ça que j’ai un tel respect pour Vincent Mannaert et ce qu’il a réussi à Bruges. Chaque saison, il a repoussé l’intérêt de l’étranger pour Hans Vanaken, en augmentant parfois son contrat, mais toujours dans le but de garder ses joueurs importants pour y ajouter de grands talents. Des Antonio Nusa, Tajon Buchanan, qui avaient des qualités exceptionnelles. C’est comme ça qu’ils ont mis leur système en place, et sont redevenus une institution. A notre échelle, c’est ce qu’on veut arriver à faire.
Finalement, c’est assez logique comme façon de travailler. Est-ce difficile de rester logique dans le football?
Les émotions amenées parfois par des dirigeants, parfois par des supporters, ce n’est pas toujours simple à gérer. Actuellement, on discute avec notre défenseur Daam Foulon pour prolonger son contrat. Il veut percevoir un salaire qu’on ne peut pas payer. Les supporters disent qu’il se donne toujours à fond, que c’est un bon mec, alors pourquoi ne paie-t-on? Tout simplement parce que c’est beaucoup trop cher, et qu’on doit garder l’équilibre.
Sans oublier qu’avec un nouveau contrat plus confortable, l’attitude du joueur peut changer.
Voilà. On l’a signé pour un salaire correct, parce qu’il pouvait toucher beaucoup plus d’argent à Zulte Waregem, mais j’avais le sentiment qu’il avait envie d’être chez nous et de se montrer en Belgique. Si on lui donne maintenant un contrat beaucoup trop haut, on créera des problèmes dans le noyau. Certains pourraient se dire que Daam Foulon n’est pas vraiment le meilleur joueur de l’équipe, mais qu’il a le plus gros contrat. On ne peut pas travailler comme ça.
Garder la tête froide, c’est aussi maintenir sa confiance en des joueurs qui doivent recevoir le temps de progresser? L’an dernier, votre attaquant Lion Lauberbach était très critiqué, maintenant il est l’un des hommes forts de l’équipe.
Lion Lauberbach est un exemple parfait. Au début de la saison passée, il était très important pour conserver le ballon, mais les buts ne suivaient pas. Il a vraiment raté de grosses occasions, mais ce n’est pas sa qualité principale. Moi, je l’ai pris parce que c’est un joueur qui soulage et améliore tous les joueurs autour de lui. Le problème, c’est que les supporters se sont focalisés sur le fait qu’il ne marque pas assez. Mais ici, je ne peux pas signer un joueur qui a tout. Si en plus de toutes ses qualités, il marque facilement, il ne signe jamais à Malines. S’il commence à marquer régulièrement, en revanche, ça deviendra un joueur qu’on vendra pour beaucoup d’argent. Aujourd’hui, il s’est adapté, et s’il ne joue pas, tout le public est déçu. C’est un exemple qui prouve qu’on doit garder notre vision à long terme, parfois en allant à l’encontre des émotions qui sont basées sur le court terme.
Que mettez-vous en place au sein du club pour faire progresser les joueurs?
J’ai arrêté ma carrière il y a cinq ans, et quand je vois l’évolution dans le club au cours de cette période, la différence est incroyable. A l’époque, on avait deux employées qui géraient notre nourriture, elles mettaient une tonne de beurre dans les plats. Maintenant, on a des chefs cuisiniers qui gèrent ça, des gars qui s’occupent des boissons… Les joueurs ne doivent penser qu’au foot et à leur progression. Quand on signe un joueur, c’est loin d’être un produit fini. On doit encore avancer dans le domaine si on veut se rapprocher du Top 6.
Avoir un coach comme Besnik Hasi, qui connaît l’exigence de la lutte pour le titre, est-ce un atout?
Il nous pousse beaucoup, et me pousse dans mes retranchements moi aussi. Pendant le mercato cet été, il a fait une sortie dans la presse en disant qu’on n’avait pas assez de qualité dans l’équipe. On le savait, mais on doit être créatif et on ne peut pas payer des sommes incroyables pour des transferts, donc on doit parfois attendre. Dans tous les domaines, son expérience de plus grands clubs nous aide à apprendre. Il est super, mais il te presse comme un citron (rires).
C’est important que le club soit réceptif à cela, pour ne pas avoir un trop gros choc entre la culture du haut niveau d’un coach et la réalité du club où il arrive…
La qualité de la relation avec le coach et l’honnêteté dans la relation, c’est primordial. Je dis souvent à Besnik Hasi que je suis d’accord avec lui sur ce qu’il réclame, mais que ce n’est pas possible tout de suite. Il veut travailler dans les meilleures circonstances, mais il doit aussi se rappeler qu’on est Malines.
Une bonne relation entre l’entraîneur et son directeur sportif, est-ce la clé du succès?
Bien sûr. Si ça ne marchait pas bien entre lui et moi, chaque joueur mis sur le banc viendrait me faire une remarque. Ici, il n’y a pas de place pour ça. On n’a jamais eu de joueur qui venait se plaindre et ça montre la force de cette relation.
Au-delà des résultats, y a-t-il d’autres baromètres pour mesurer qu’on travaille bien?
On sent que les joueurs prennent du plaisir à être là et à jouer, et c’est primordial pour engranger des résultats. Je dis toujours qu’un club où le banc est content est un club qui fonctionne bien. Parce que les joueurs qui en sortent pour monter au jeu sont dans l’état d’esprit de faire la différence. On a un bon équilibre.
Pour que le vestiaire soit équilibré, êtes-vous plutôt partisan d’une hiérarchie claire ou d’une concurrence très «serrée»?
Je ne veux jamais signer trois joueurs pour un seul poste. Il faut donner à chacun le sentiment qu’il est possible qu’il joue à chaque match. On doit donner de l’espace à nos joueurs pour qu’ils sentent qu’ils peuvent être titulaires ou monter au jeu tous les week-ends. C’est facile à dire, plus difficile à faire.
Le club donne la sensation d’être à un tournant: il y a la volonté de grandir encore, mais une prudence indispensable pour ne pas prendre des risques démesurés. Comment voyez-vous l’avenir?
On a toujours été un club très stable, qui finit entre la 7e et la 10e place. Tout le monde est content de jouer à Malines, mais on a le sentiment d’être dans notre zone de confort. Notre grand rêve, c’est de retrouver la coupe d’Europe et de jouer les play-offs 1 pour la première fois de notre histoire. La saison passée, on les a loupés au dernier match de façon incroyable, ce qui nous a donné beaucoup d’énergie pour faire encore mieux cette saison. Notre propriétaire est très ambitieux et veut qu’on avance, donc si on fait le premier pas vers les play-offs 1, le reste suivra. C’est un signal très positif pour l’avenir. Au présent, on paie encore le stade, on a eu une grosse amende du fisc avec le Footgate, mais ça commence à être derrière nous et on augmentera nos ambitions. Ça me donne aussi de la confiance pour mon travail parce que sans vouloir prendre la grosse tête, je connais mes qualités et je pense que je peux encore franchir un palier. Je crois vraiment que c’est possible ici, à Malines.
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