Losada : « Je ne peux pas imaginer une vie sans football »
Depuis le mois d’octobre 2019, pour forcer enfin sa montée en D1A, le Beerschot a confié son destin à Hernan Losada, monument du club et entraîneur débutant. Entretien.
Hernan Losada à propos…
…de son passage de T2 à T1 du Beerschot : « Ma relation avec les joueurs n’était pas toujours évidente quand j’étais assistant car j’ai joué avec certains. Mais quand on est honnête dans sa communication et qu’on cherche le dialogue, il n’y a pas de problème. Une fois passé T1, j’ai mené un entretien individuel avec tous les joueurs du noyau. J’ai mis l’accent sur l’audace et le positivisme. À l’entraînement, j’essaie de soutenir mes joueurs, même quand ça ne va pas. J’exige qu’ils fassent pareil entre eux. Il ne faut pas non plus avoir peur de prendre des décisions difficiles : pour mon premier match, j’ai mis Raphael Holzhauser, notre gros transfert, sur le banc. Pour lui ôter un peu de pression. Ça a eu un impact positif sur lui comme sur le groupe. Un entraîneur doit faire jouer son équipe mais aussi améliorer ses joueurs. »
…de son passage immédiat de joueur à membre du staff : « Si j’ai éprouvé le besoin de prendre mes distances? Oui. Il faut parfois se changer les idées si on veut tenir le coup. Je vais courir dans le parc ou travailler au fitness. Je retrouve régulièrement mes amis. Mais franchement, je ne peux pas imaginer une vie sans football. Après une longue journée au club, quand je reviens à la maison, je commence à visionner des matches ou à éplucher les statistiques. Pour le moment, j’en suis fan. Je passe des nuits entières à analyser des données sur Instat. C’est extrêmement intéressant. »
…du Beerschot qui a finalement dû rester en D1B quand la montée de Malines a été tardivement validée : « Ça a été un coup dur mentalement, surtout pour les joueurs qui nous avaient rejoints afin de jouer en D1A. Pour ceux qui sont restés aussi. Ils ont dû retrouver leur motivation après deux finales perdues d’affilée. Une semaine avant la reprise de la compétition, nous avons appris que Malines était promu et que nous allions donc rester en D1B. Se remotiver a été très difficile, pour les joueurs, le staff, la direction, les supporters. La D1B n’est pas une compétition attrayante : on rencontre chaque adversaire quatre fois alors que nous rêvions tous du Club Bruges, d’Anderlecht ou du Standard. »
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