La FIFA se cherche un nouveau président: 5 candidats potentiels
Le 5e mandat de Sepp Blatter, en tant que président de la FIFA, a été de bien courte durée : à peine quelques jours… Un nouveau président devra donc être réélu. Tour d’horizon des 5 candidats potentiels si cette élection devait avoir lieu demain.
Le scandale de corruption, qui secoue (une nouvelle fois !) la FIFA, a eu raison de Joseph Blatter, président tout juste réélu. A 79 ans, après cinq mandats successifs, le Suisse fait maintenant l’objet d’une enquête de la justice américaine, dans le cadre du scandale de corruption qui secoue l’instance mondiale du football.
Qui remplacera donc Sepp Blatter à la tête de la FIFA ? La question reste ouverte même si cinq candidats se détachent du lot pour prendre sa succession.
Prince Ali bin al-Hussein (Jordanie)
Le prince jordanien a été le principal « adversaire » de Blatter lors du dernier scrutin, avant de se retirer au 2e tour de la course à la présidence. Féru de football, le demi-frère du roi Abdallah II a surtout été connu du grand public suite au scandale de corruption et aux appels au boycott de la candidature de Blatter. Une demi-heure après la démission du Suisse, le prince a été le premier à se porter à nouveau candidat.
Michel Platini (France)
Un autre nom est sur toutes les lèvres : celui du président de l’UEFA, Michel Platini ! Si pour beaucoup sa candidature est une évidence, certaines questions viennent cependant semer le doute. Platini sera-t-il prêt à « abandonner » la tête de l’UEFA, où il fait l’unanimité, pour viser le sommet de la FIFA où il n’aura pas spécialement le support de tous ? Michel Platini a entrepris au sein de sa fédération de vastes réformes, sera-t-il prêt à recommencer cela et à donner les « tacles » nécessaires pour réformer la FIFA qui en a bien besoin ? Le soudain départ de Blatter lui apparaîtra peut-être comme une opportunité, lui qui pourtant a souvent clamé qu’il resterait à l’UEFA.
Jérôme Champagne (France)
Le Français Jérôme Champagne a été un des premiers à annoncer vouloir relever le défi de la succession de Joseph Blatter à la tête de la FIFA. Mais il n’a jamais finalisé officiellement sa candidature… Il se plaignait de la tiédeur des syndicats qui selon lui avaient peur de le soutenir ouvertement, et ce à cause de la candidature de Michael van Praag. Aujourd’hui il n’est pas impossible que Jérôme Champagne revienne dans le jeu.
Michael van Praag (Pays-Bas)
Michael van Praag, président de la Fédération néerlandaise de football, avait lui aussi été candidat à la dernière élection de la FIFA. Mais il s’était retiré dans les dernières semaines de campagne, en faveur du prince Ali. « Il a plus de voix que moi au niveau mondial, donc mes voix doivent lui revenir », avait décidé Michael van Praag. Le Néerlandais se relancera-t-il dans la course au titre de président de la FIFA ? C’est à lui d’en décider.
Luis Figo (Portugal)
Un autre outsider qui lui aussi briguait le poste la dernière fois, avant d’appeler à voter pour le prince Ali, tout comme van Praag. Il s’était retiré car il estimait que cette élection n’était pas impartiale: « C’est un plébiscite pour la livraison du pouvoir absolu à une seule personne, quelque chose que je refuse de cautionner, avait-il dénoncé. C’est la raison pour laquelle, après une longue réflexion, et après avoir partagé mes opinions avec deux autres candidats, je crois que ce qu’il va se passer le 29 mai prochain à Zurich n’est pas une élection normale. Et parce que ça ne l’est pas, ne comptez pas sur moi ».
S’il se présente, le Portugais de 42 ans, ex-joueur vedette du FC Barcelone et du Real Madrid, risque de souffrir de son manque de popularité en dehors de son pays et de sa méconnaissance des instances par rapport aux autres candidats. Luis Figo ne s’est pas encore prononcé sur une nouvelle candidature de sa part.
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