Karel Geraerts revient sur la belle année de l’Union Saint-Gilloise: « Felice Mazzu avait toujours la décision finale »

Steve Van Herpe Steve Van Herpe est rédacteur de Sport/Voetbalmagazine.

Quand l’entraîneur de l’Union va au fond des choses, il peut parler de tout!  Entretien avec l’une des révélations de l’année 2022.

Voir la vidéo de la rédaction de Sport/Foot Magazine qui est allé à la rencontre de Karel Geraerts. En voici les meilleurs moments.

Quel a été ton apport, en tant qu’adjoint de Felice Mazzù?

GERAERTS: Je le soutenais, je discutais avec les joueurs, j’ouvrais l’œil à tout moment, je regardais un peu partout. Toujours en ayant en tête que je devais être au service du coach principal et du club.

Tu n’es pas un peu trop modeste? Parce qu’on voyait que pendant les matches, tu jouais un rôle essentiel.

GERAERTS: Pendant les matches, je faisais ce que mon instinct me commandait, j’y allais au feeling. Felice me donnait des responsabilités et me laissait une certaine liberté. C’était un travail d’équipe. Il était le capitaine, on ouvrait l’œil et on lui donnait des conseils quand on estimait que c’était nécessaire. Évidemment, il avait toujours la décision finale.

Mais il t’arrivait régulièrement de lui donner des conseils tactiques ou de le tuyauter sur des changements?

GERAERTS: Oui, ça se passait effectivement comme ça. Ça faisait partie des responsabilités qu’il me confiait. Quand tu es le T1, et je le constate maintenant, tu es parfois tellement pris par le coaching qu’il y a des trucs que tu ne vois pas nécessairement. Moi, depuis le banc, je voyais tout ça. Parfois, il y avait des choses qu’on avait abordées pendant la semaine et que je devais lui rappeler dans le feu de l’action.

L’équipe de l’Union est un vrai bloc. C’était le cas la saison dernière, c’est encore vrai aujourd’hui. Qu’est-ce que tu as fait concrètement pour favoriser ça, d’abord comme adjoint, maintenant comme entraîneur principal?

GERAERTS: Je ne dirais pas que le groupe est un bloc, je dirais carrément que tout le club est un bloc. On a très vite accès au président, au directeur technique, au directeur général. Dès le premier jour, j’ai essayé d’installer une culture avec Chris O’Loughlin et d’autres personnes. Avant, c’était un peu le chaos, tout le monde faisait un peu ce qu’il avait envie de faire. On est partis de zéro pour installer une culture footballistique dans le club, petit à petit. Parfois, il y avait des réticences. Mais on n’a jamais lâché et on a trouvé la bonne voie. Aujourd’hui, on doit tout faire pour que cette culture soit encore plus solide.

Retrouvez ce long entretien avec Karel Geraerts dans votre mensuel de Sport/Foot Magazine du 23 décembre

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