
Il y a 40 ans, Erwin Vandenbergh offrait la victoire à la Belgique contre l’Argentine de Maradona (VIDEO)
Le 13 juin 1982 au Camp Nou, la Belgique défiait le tenant du titre argentin lors du match d’ouverture de la Coupe du monde en Espagne. Alors que le public catalan s’attendait à voir briller Maradona et compagnie, c’est un joueur du Lierse qui allait marquer l’unique but du duel. Une réalisation que personne n’a oublié 40 ans plus tard.
Dans les cours de récrétation, et sur les terrasses des cafés, on chantait a tue-tête, durant l’été ’82 un hymne à la gloire d’ ErwinVandenbergh. Le but qu’il a inscrit lors du match d’ouverture de la Coupe du monde 1982 en Espagne est resté l’un des plus célèbres de l’histoire du football belge. Il a fait l’objet de documentaires. On l’a revu à satiété.
Flash-back. Camp Nou, Barcelone. La Belgique a l’honneur d’ouvrir le bal de la Coupe du monde 1982 en affrontant le tenant du titre, l’Argentine de Diego Maradona. On ne donne pas l’ombre d’une chance aux Diables Rouges. Mais ceux-ci jouent de façon organisée et spéculent sur le contre. En deuxième mi-temps, Frankie Vercauteren reçoit le ballon dans le couloir, dix mètres dans la moitié de terrain adverse.
Du pied gauche, il envoie l’un de ses célèbres centres-banane, en direction d’un Vandenbergh libre de tout marquage. Contrôle de la poitrine. Le ballon rebondit au-dessus de sa tête. Va-t-il le reprendre du front ? Va-t-il tirer ? Va-t-il essayer de contourner le gardien ? Ce dernier, UbaldoFillol, hésite. Il fait quelques pas, puis s’arrête.
L’hésitation de Fillol permet à Vandenbergh de laisser rebondir le ballon, avant de l’expédier de l’extérieur du droit dans le coin du but. La Belgique bat le champion du monde 1-0.
Erwin Vandenbergh était un attaquant pur sang. Personne n’avait un tel sens de la finition que lui. Une reprise au premier poteau, un ballon perdu au deuxième, un » pointu » entre les jambes de deux défenseurs : VDB était un véritable voleur de buts. On a parfois expliqué qu’il se trouvait toujours à la bonne place, mais lui-même trouve cette explication un peu réductrice.
» Comme si je n’avais qu’à attendre que le ballon me parvienne. Au contraire, c’était surtout une question de bouger, de se positionner au bon endroit. »
Lorsque l’occasion se présentait, Vandenbergh faisait preuve d’un calme olympien, d’une grande maîtrise de soi et d’une technique exemplaire. Lui-même s’inspirait de son idole de jeunesse, Gerd Müller, et tentait de reproduire les gestes du leader de sa génération, Marco van Basten. S’il fallait le comparer à un joueur actuel, ce serait peut-être Robert Lewandowski.
Car Vandenbergh inscrivait aussi des buts plus compliqués. En reprenant un ballon dos au but, en mettant son défenseur dans le vent avant de tromper le gardien. Ou en reprenant un coup de coin, en se libérant subtilement du marquage individuel impitoyable dont il faisait souvent l’objet.
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