Haroun : « C’est l’islam qui a fait de moi l’homme que je suis »
Il y a dix ans, Faris Haroun perçait à Genk. Deux ans plus tard, il effectuait ses débuts avec les Diables Rouges. Aujourd’hui, il est avant-dernier en Jupiler Pro League avec le Cercle.
Genk, le Beerschot, Middlesbrough, Blackpool et maintenant le Cercle Bruges. La carrière de Faris Haroun a pris des détours inattendus. L’ex-Diable Rouge explique en quoi la religion l’a aidé dans les moments difficiles.
Pourquoi êtes-vous devenu musulman pratiquant ?
Haroun : Ma mère est catholique et mon père est musulman mais ils ne m’ont jamais poussé à faire un choix. A l’école primaire, ils m’ont même inscrit au cours de morale laïque. Mes parents voulaient que je fasse mon choix en grandissant et que je cherche les réponses aux questions que je me posais. Petit à petit, je me suis dirigé vers l’islam. D’abord en allant une fois par mois à la mosquée, le vendredi. Chaque fois que j’y entrais, je sentais que là, tout le monde était considéré de la même façon. Les riches ne s’asseyaient pas au premier rang. Ça m’interpellait. Aujourd’hui, je prie cinq fois par jour et si j’en ai l’occasion, je vais à la mosquée tous les vendredis.
Quel impact ont ces prières sur vous ?
Elles me rappellent à chaque moment de la journée que je dois arrêter d’avoir de mauvaises pensées. Ma foi et ma façon de vivre m’ont souvent aidé dans les moments difficiles. Je ne me suis jamais dit que tout le monde m’en voulait ou que tout se liguait contre moi. Dans tout ce que j’ai vécu, la foi m’a apporté la paix et la force de continuer à y croire et à travailler dur. Il peut arriver qu’on commette des erreurs et qu’on sorte du droit chemin mais cela m’a toujours aidé à retrouver la voie.
Par Christian Vandenabeele
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