Faites connaissance avec la Suède, le prochain obstacle sur la route de nos Red Flames à l’Euro
Les joueuses belges se préparent pour leur quart de finale au championnat d’Europe. La Suède, numéro deux au classement mondial, est un adversaire très coriace.
Lors des rencontres de qualification pour l’Euro, la Suède a montré pourquoi elle pouvait être considérée comme l’une des grands favorites pour le titre. Elle a remporté sept de ses huit matches et sa différence de buts était de +38.
Les troupes de l’entraîneur Peter Gerhardsson ont gagné le groupe avec une avance confortable dans une poule qui comprenait également l’Islande (deuxième et qui était l’un des adversaires de la Belgique en phase de groupe à cet Euro), la Slovaquie, la Hongrie et la Lettonie. Ce n’est que lors de leur déplacement en Islande qu’elles ont perdu des plumes en étant contraintes au partage sur la pelouse de Reykjavik (1-1).
En plus de cette campagne qualificative, la Suède a aussi participé cette année à l’Algarve Cup, un tournoi qui se déroule chaque année au Portugal. Elle a remporté la finale contre l’Italie au terme de la séance de tirs au but. Les Suédoises restent donc sur une excellente préparation.
Sentiment de revanche
Elles se sont donc rendues à l’Euro avec le plein de confiance, grâce à des performances de haut niveau à leur actif. Elles occupent actuellement la deuxième place du classement mondial, ont décroché la médaille de bronze à la Coupe du monde en 2019 et ont perdu de justesse la finale olympique, à Tokyo, face au Canada. La Suède a envie de prendre sa revanche en Angleterre et veut désormais s’emparer de la couronne européenne.
Juste avant d’annoncer sa sélection, Gerhardsson n’a pas caché qu’il avait eu beaucoup de mal à composer sa liste définitive de 23 joueuses : « Cela n’a jamais été aussi difficile. Depuis que Magnus (Wikman, l’entraîneur adjoint) et moi avons pris la tête de l’équipe en 2017, la bataille pour les places dans le noyau n’a jamais fait autant rage. Et je ne parle pas seulement de mon onze de base. Ce sera difficile pour certaines des filles qui devront rester à la maison », expliquait le technicien scandinave.
Un démarrage en douceur
En Angleterre, la Suède a affiché ses grandes ambitions. Sa bonne forme doit se traduire par une victoire. Mais contre toute attente, le tournoi a commencé de manière quelque peu maladroite. Le partage contre les tenantes du titre néerlandaises n’a pas répondu aux attentes. Pourtant, les Scandinaves ont commencé le match tambours battant avec un tempo élevé et en exerçant une pressing intense.
Jonna Andersson (Chelsea) a ouvert le score à la 36ème minute, mais en seconde période, les Néerlandaises sont revenues à la charge après un but de Jill Roord. Ce fut une énorme déception, car les Pays-Bas n’ont pas joué à leur meilleur niveau, loin s’en faut.
Dans le deuxième duel aussi, elles ont éprouvé pas mal de difficultés. Contre la Suisse, nous avons eu le scénario contraire du premier match avec un premier acte assez faible et un second bien meilleur. La Suède l’a finalement emporté sur la plus petite des marges (2-1). Encore une fois, ce n’était pas une prestation des plus convaincantes.
Contre le Portugal, la vice-championne olympique s’est enfin mis au diapason. Dans un match riche en buts, les Scandinaves n’ont rien laissé au hasard (5-0). Ce score de forfait a permis à la Suède de remporter son groupe à la différence de buts, devant les Pays-Bas. Par conséquent, elles affronteront les Red Flames, deuxièmes de leur poule.
Phases arrêtées
Ce dont les Red Flames doivent se méfier en priorité, ce sont les phases arrêtées de leurs adversaires. La Suède possède un record dans le domaine. Lors des qualifications, elles ont marqué à 40 reprises, dont 10 fois sur une phase arrêtée. Il s’agit d’une arme puissante qui s’est également avérée utile lors du tournoi. Lors de la rencontre face au Portugal, elles ont marqué deux fois sur coups de coin et une fois sur coup franc.
Les défenseuses Hanna Glas (Bayern Munich) et Emma Kullberg (Brighton) ne seront probablement pas présentes ce vendredi. Avec un membre du personnel, elles ont effectué un test rapide et un test PCR qui se sont tous avérés positifs à la covid-19. Même si elles ne sont pas les pions les plus importants du noyau, cette situation crée évidemment quelques tensions et augmente la nervosité dans le camp suédois. Si les tests d’avant-match se révèlent négatifs, qu’elles ne présentent aucun symptôme et qu’elles survivent aux contrôles de santé internes, elles pourraient encore être de la partie. Mais cette probabilité est faible.
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