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De Boeck :  » Je passe mon temps à improviser « 

Mardi prochain, Courtrai dispute le match retour des demi-finales de Coupe face à Genk. Glen De Boeck explique comment il a réussi à redresser la barre :  » C’est le noyau le plus complet avec lequel j’ai travaillé. « 

Glen De Boeck à propos…

…de sa prise en charge de Courtrai en cours de saison : « Quand on reprend une équipe en cours de saison, on a peu de temps. Donc on doit mettre rapidement le doigt sur ce qui ne va pas et prendre des décisions. Ce n’est peut-être pas un hasard si, tant à Waasland Beveren, qu’à Mouscron ou ici, j’ai gagné mon premier match. Il faut détecter les problèmes tout en pensant à la philosophie qu’on veut implanter. J’ai opté pour un autre système et une autre composition que mon prédécesseur. J’ai changé huit joueurs mais le groupe est resté le même. C’est d’ailleurs le noyau le plus complet avec lequel j’aie travaillé. Un chouette groupe, très homogène. »

…de sa philosophie : « Après la trêve hivernale, pendant trois jours, nous avons fait un team building. Alors que d’autres s’entraînaient au soleil, nous avons travaillé dans le froid, à Nieuport. Je les ai sortis de leur zone de confort mais demandez à un vieux routier comme Christophe Lepoint à quel point il était content de pouvoir mettre le nez dehors après avoir passé trois mois en salle de fitness. Et Elohim Rolland, qui est encore en rééducation pour un certain temps, serait tout content de pouvoir jouer sur un champ de patates. Tout le monde doit comprendre que jouer à Courtrai, c’est un privilège, que des millions de gens voudraient pouvoir être à leur place, quitte à manger sous la tribune et à se cogner la tête au plafond à chaque fois qu’ils se lèvent. (il rit)« 

…de son futur : « Il y a longtemps que je ne rêve plus. J’ai appris à accepter le fait que le métier d’entraîneur était instable. Bien sûr, j’aimerais remporter un trophée mais je veux surtout évoluer en tant qu’homme et en tant qu’entraîneur. J’aimerais aussi travailler à l’étranger. »

…de son hypersensibilité : « L’avantage, c’est que je ressens beaucoup de choses, notamment l’énergie que dégage une personne. Dans mon métier, c’est important, je peux m’en servir. Pour un entraîneur, c’est un don intéressant. Mais il y a aussi un inconvénient : je prends beaucoup sur moi, y compris du négativisme, ce qui est parfois fatigant. Je dois veiller à ne pas me laisser envahir car ça se ressent à mon comportement. J’ai donc appris à ne plus le faire. »

Par Christian Vandenabeele

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Glen De Boeck dans votre Sport/Foot Magazine

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