Comment Musonda a débarqué au Betis
Prêté par Chelsea au Betis depuis janvier, Charly Musonda Junior s’est adapté à la Liga à la vitesse de l’éclair.
Malgré son amour de notoriété publique pour la Liga, l’arrivée de Charly Musonda à Séville cet hiver reste une surprise. Sans doute Eduardo Macía, devenu directeur sportif du club sévillan cette saison, n’y est-il pas étranger. L’Espagnol a travaillé avec Rafael Benitez à Liverpool, avant de partir gérer les transferts de l’Olympiacos, puis de la Fiorentina.
Là, il a tissé des liens avec la direction de Chelsea, lors du transfert de Juan Cuadrado contre plus de trente millions d’euros et des prêts de Mohamed Salah et de Marko Marin. Cette relation avec le club londonien a été précieuse pour remporter la bataille pour le prêt de Charly, qui était également convoité par un Rayo Vallecano dont les contacts avec les Blues sont bons depuis le prêt réussi de Gaël Kakuta à Madrid.
Le nom de Musonda était inscrit sur les tablettes du Betis depuis 2014, quand les espoirs belges avaient balayé la Rojita 1-4 lors d’un match amical en Galice. La direction sportive des Verdiblancos n’était pas venue pour Charly, mais son récital entre les lignes, devant Youri Tielemans et Junior Malanda, avait marqué les esprits sévillans. Macía, amateur de joueurs au caractère affirmé, a inévitablement été séduit par la personnalité de Musonda.
Dès son arrivée, Charly a été installé dans les meilleures conditions pour se concentrer sur son football. Le joueur réside dans un luxueux hôtel quatre étoiles dont les grandes baies vitrées offrent une vue imprenable sur le stade d’un côté, sur le centre d’entraînement de l’autre, distants d’une centaine de mètres et éloignés des distractions du centre-ville.
Le cadet des Musonda peut aller s’entraîner à pied, et est accompagné par son grand frère Lamisha, pour lequel le Betis cherche actuellement un club dans les environs de Séville. Les vert et blanc sont bien conscients de l’importance de l’entourage familial pour leur nouveau joueur-vedette. Ce n’est pas un hasard si Charly Senior a déjà été aperçu à plus d’une reprise dans les gradins de l’Estadio Villamarín. Champagne Charly ne loupe pas une miette des prestations d’un fils qui mériterait d’hériter de son surnom.
Par Guillaume Gautier, à Séville
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