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Comment Lukaku s’est relevé de la défaite en Europa League

Pierre Danvoye Pierre Danvoye est journaliste pour Sport/Foot Magazine.

Champion d’Italie et toujours en lice pour remporter l’EURO, le Diable rouge s’est mis en mode commando dans la foulée de sa défaite contre Séville l’été dernier. Coulisses de son plan de bataille.

Séville… Un nom qui, jusqu’à dimanche soir, donnait toujours des boutons à Romelu Lukaku. Séville, l’adversaire de l’Inter en finale de l’Europa League en août de l’année passée. Un auto-but, une défaite, un forfait (et les critiques qui vont avec) au moment d’aller chercher la médaille du vaincu. Aujourd’hui, on apprend que cette sale soirée a peut-être été le déclencheur d’une saison en boulet de canon, qu’il peut encore ponctuer sur un titre de champion d’Europe. Voire un trophée de meilleur buteur du tournoi.

« Trust me! On sera champions la saison prochaine. » Un message court, mais plein de conviction. Quelques jours après la fameuse finale, Romelu Lukaku l’envoie à Andrea Opi, l’homme dépêché par Roc Nation pour l’accompagner au quotidien, régler son agenda presse, etc. Pour être sa nounou de luxe, en somme. Big Rom a d’abord passé trois jours à broyer du noir, il en a profité pour passer un coup de fil et demander des conseils au coach qui l’a lancé chez les pros, Ariël Jacobs. Puis il s’est repris en main. Objectif: cartonner pendant sa deuxième saison à Milan, et donc, finir en tête de la Serie A.

Il se met dans sa bulle. Elle est à trois kilomètres du stade. À City Life, un nouveau quartier futuriste de Milan. Les bâtiments de ce domaine cossu ont été imaginés par des architectes renommés. Il y a un centre commercial, des hautes tours de bureaux, des résidences. Lukaku y loue deux appartements, un pour lui, un pour sa mère Adolphine, qui passe beaucoup de temps à garder son fils Romeo, qui a un peu plus de deux ans. On ne sait toujours pas qui est la mère du petit, c’est un des secrets que Lukaku garde pour lui.

Le lien est fusionnel avec Adolphine. Quand, après avoir marqué un but, il forme un « A » avec les mains, c’est pour elle. City Life est sa bulle. Pendant le premier confinement, il y a aménagé un espace fitness avec notamment un tapis de course fourni par l’Inter. Au même moment, des résidents le voyaient enchaîner des sprints dans l’espace des garages sous-terrain. Masqué. Ça paie. Le staff médical du club le voit prendre encore plus de muscle, mais aussi fondre. Un temps, il a affiché un tout petit peu plus que cent kilos sur la balance. Entre-temps, il en a perdu sept ou huit. Et sa masse graisseuse a diminué, elle se situe aujourd’hui autour de 10%.

Et donc, il a décidé que la campagne 2020?2021 serait la sienne.

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