
Comment le système de Felice Mazzu a changé la vie de Francis Amuzu
Longtemps cantonné dans le rôle de supersub, Ciske a changé de dimension dans le plan installé par le nouvel entraîneur de la maison mauve. Combien de temps Anderlecht profitera-t-il des coups de rein de son numéro 7 toujours pisté par l’OGC Nice, avec Nottingham Forest dans son ombre ?
Parfois, un changement de système peut changer un homme. Longtemps cantonné au rôle de supersub sous les ordres de Vincent Kompany, avant de se faire une place dans le onze lors des derniers play-offs, Francis Amuzu est devenu une valeur sûre du plan installé par Felice Mazzù. Dans le couloir d’un 3-5-2, le virevoltant mais parfois brouillon droitier est devenu plus régulièrement menaçant en multipliant les phases de jeu qui le trouvent lancé et face au jeu.
Pas toujours adroit quand il reçoit dos au but adverse et sous pression, meilleur pour les longues courses que pour les départs à l’arrêt qui étaient la spécialité de son acolyte Jérémy Doku, Amuzu profite de la présence de deux attaquants et d’un milieu de terrain offensif devant lui pour être servi avec les yeux rivés vers les filets. Et puisque depuis la gauche, son mouvement naturel le rapproche du but, l’ailier peut multiplier sa menace potentielle au marquoir. Face à un Seraing faible et naïf, il a pu s’en donner à coeur joie. À voir si le festin peut se poursuivre quand le menu sera moins digeste.
Ce jeudi, contre Paide, Francis Amuzu dansera-t-il une dernière fois sous la liquette mauve ? Il était en tout cas présent lors de l’entraînement de ce mercredi, tout comme son concurrent sur le flanc gauche Sergio Gomez, lui aussi en instance de départ. Les deux hommes seront-ils alignés ce jeudi contre Paide ? Les Anderlechtois, qui n’ont jamais gagné que 0-2, la manche aller en Estonie ne pourront pas lever le pied et pour cela il faudra que Mazzu emploie soit les coups de rein de Ciske ou les centres de l’Espagnol.
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