Les désillusions semblent (enfin) appartenir au passé. © getty images

Comment Anderlecht est revenu au premier plan

Guillaume Gautier
Guillaume Gautier Journaliste

Emmené par les réseaux et l’ambition de Jesper Fredberg, Anderlecht ressemble à nouveau à un candidat au titre. Recettes d’un retour aux affaires.

Quand les deux hommes étaient rassemblés par la presse du nord du pays, Herman Van Holsbeeck ne se privait pas pour rappeler à l’ordre le jeune et ambitieux Vincent Mannaert, tout juste intronisé CEO du Club Bruges. Du haut de son puissant strapontin mauve, le manager général d’Anderlecht toisait son rival en crise en lui demandant d’énumérer ses titres. C’était au temps où Bruxelles régnait.

Désormais, le rétroviseur affiche surtout des désillusions. Parce que si le retour au bercail d’un Vincent Kompany aux multiples casquettes avait ramené un jeu pétillant et l’espoir d’un avenir meilleur, jamais le titre n’avait semblé être autre chose qu’une utopie une fois la barre des quinze matchs atteinte. Avec vingt, 23 puis 22 points sur 45 possibles pendant le triennat du «Prince», le Sporting bruxellois vivotait en pleine crise. Arrivé pour rendre les Mauves plus cyniques et cliniques, Felice Mazzù a fait encore moins bien (19/45 pour lui puis Robin Veldman), renforçant bien malgré lui la fronde du public de la capitale contre le président Wouter Vandenhaute, jugé coupable d’avoir tué dans l’œuf le retour du jeu mauve en poussant Kompany vers la sortie.

Jesper m’a convaincu que Schmeichel pouvait être l’homme qui nous ramènerait au sommet.

Un an plus tard, Anderlecht profite d’une victoire au forceps dans le derby contre le RWDM pour franchir la barre des trente unités dès la quinzième journée. Avec 31 points, les Bruxellois font aussi bien qu’à l’aube des hivers 2012 et 2013, quand ils avaient coiffé les lauriers en fin d’exercice sous les ordres de John van den Brom puis Besnik Hasi. Pour trouver la trace d’un meilleur départ, il faut remonter encore un peu plus loin, dans la foulée d’un mercato d’été 2011 qui avait attiré les chers et réputés Milan Jovanović et Dieumerci Mbokani au parc Astrid. C’était au temps où Bruxelles gagnait.

La méfiance des noms qui brillent

«Je suis venu ici pour gagner des trophées», clame le gardien Kasper Schmeichel dès son premier face-à-face avec la presse belge. Arrivé en fin de mercato, alors que le Français Maxime Dupé semblait bien installé à la garde des perches de la capitale, le Danois a le CV de ceux dont on prend les déclarations au sérieux. Champion d’Angleterre avec Leicester en 2016, pour ce qui restera longtemps comme la plus grande surprise de l’histoire de la Premier League, Schmeichel peine à briller sur les terrains belges mais est l’un des témoins majeurs du retour de l’Anderlecht d’antan. Son arrivée est sortie du chapeau de Jesper Fredberg, débarqué à Bruxelles en novembre 2022 et figure de proue d’un Sporting à nouveau ambitieux.

Jesper Fredberg a durci le ton et Anderlecht a choisi de rehausser son niveau d’exigence.
Jesper Fredberg a durci le ton et Anderlecht a choisi de rehausser son niveau d’exigence. © getty images

«J’ai directement été frappé par la force avec laquelle il croyait au potentiel du RSCA», déclare à son sujet le président Vandenhaute quand il se félicite, sur les médias du club, du CDI signé par le CEO Sports en octobre dernier (il était initialement lié aux Mauves jusqu’en juin 2024). «Au cours de nos nombreuses conversations, Jesper m’a convaincu qu’il pouvait être l’homme qui nous ramènerait au sommet. Après le succès du dernier mercato estival, il était clair qu’il voyait son avenir à Bruxelles dans les années à venir.»

A première vue, la recette de l’été sauce Fredberg avait pourtant l’amertume des souvenirs douloureux. Convaincre des noms ronflants d’épouser momentanément le projet du Sporting, d’autres l’avaient fait avant lui. En même temps que Vincent Kompany, le club avait effectivement offert des contrats plantureux à un Nacer Chadli encore performant, mais aussi au Français Samir Nasri, ex- équipier de «Vinnie» à Manchester City auréolé de deux titres de champion d’Angleterre. Intronisé capitaine à deux reprises d’une équipe en grand déficit d’expérience, l’ancien enfant terrible de l’Hexagone n’apparaîtra finalement que huit fois sous le maillot bruxellois.

Amoureux des paillettes et des noms ronflants, Marc Coucke, le propriétaire, n’en était pas à son coup d’essai en matière de transfert «bling-bling». Déjà lors de son passage remarqué à la tête du KV Ostende, le milliardaire avait convaincu des joueurs du calibre de Silvio Proto ou Nicolas Lombaerts, deux anciens Diables Rouges, de rejoindre le modeste club de la côte. Une fois à la tête de son nouveau jouet mauve, il avait insisté pour frapper un grand coup, alignant huit millions d’euros pour recruter le défenseur gambien Bubacarr Sanneh, pourtant proposé pour dix fois moins au club de Courtrai – qui avait refusé – quelques mois plus tôt. Quand le milieu de terrain français Adrien Trebel suscitait les convoitises de l’étranger au bout d’un été tonitruant, Coucke sortait les grands moyens pour le retenir au parc Astrid avec un contrat d’un lustre à trois millions d’euros annuels dont le club a enfin pu se débarrasser au bout du mois de juin dernier.

Bref, dans les tribunes d’un stade devenu Lotto Park, les annonces qui brillent avaient pris l’habitude de s’accompagner des soupirs de ceux à qui on ne la fait plus.

Les détonateurs de l’été d’Anderlecht

Le 7 juillet, quand Anderlecht officialise la signature de l’attaquant Kasper Dolberg, les réseaux sociaux se concentrent donc plus sur ses récents passages ratés à Nice, Séville puis Hoffenheim que sur sa précoce éclosion pleine de promesses sur les pelouses continentales sous les couleurs de l’Ajax. Pourtant, quand il rencontre la presse après le coup de sifflet final d’un mercato harassant bouclé avec douze transferts entrants, Jesper Fredberg pointe l’arrivée de la gâchette danoise comme le déclencheur d’un été au faste inattendu.

Le véritable coup d’envoi se siffle en fait quelques mois plus tôt. Après de longs palabres entamés en décembre 2021, le conseil d’administration finit par valider une première tranche de l’importante augmentation de capital alors négociée. C’est la première étape d’un marché estival ambitieux, là où les fenêtres de transferts précédentes avaient principalement dû se boucler à coups de prêts ou de paris, parfois très rémunérateurs, à l’image du latéral espagnol Sergio Gómez, arrivé d’un Dortmund où il était sur une voie sans issue et parti vers Manchester City pour un montant à huit chiffres au terme d’une seule saison mauve. Rarement chiffrés au-delà des cinq millions dépensés, les austères étés bruxellois se sont écrits au passé dès que Jesper Fredberg a pu appuyer sur l’accélérateur.

Les transferts sortants de Julien Duranville (dix millions vers Dortmund) et, surtout, du gardien Bart Verbruggen (vingt millions vers Brighton) ont augmenté le portefeuille du CEO Sports du Sporting, même si seule la moitié a été consacrée à l’enveloppe des transferts entrants. Le reste, comme l’essentiel des ventes de Jérémy Doku ou d’Albert Sambi Lokonga sous l’ère de Peter Verbeke (directeur sportif et CEO précédent), permet de renflouer des caisses anormalement dans le rouge depuis plusieurs saisons. A ce titre, Fredberg a également pu profiter des départs ou des fins de contrat des très bien payés Adrien Trebel, Lior Refaelov, Wesley Hoedt ou Hendrik Van Crombrugge pour diminuer la masse salariale et redistribuer plus harmonieusement et parcimonieusement les richesses au sein du vestiaire. Entre les ventes rémunératrices, les contrats à échéance et les joueurs mis à l’écart, l’été 2023 était le rendez-vous idéal pour un appui ferme sur l’accélérateur.

Ventes rémunératrices, contrats à échéance, joueurs mis à l’écart ont permis un coup d’accélérateur.

Fredberg, ses réseaux et ses raisons

Si Dolberg sert de déclencheur, c’est surtout pour la crédibilité qu’il donne au projet. En plein spleen sur la Côte d’Azur, où il s’était difficilement remis d’un cambriolage peu de temps après son arrivée au point de ne jamais parvenir à s’épanouir professionnellement, le buteur est tombé dans les filets bruxellois grâce aux excellentes connexions de Fredberg avec l’entourage des joueurs danois. C’est déjà par l’intermédiaire de ce réseau qu’il était parvenu, au mois de janvier précédent, à payer les quatre millions de la clause pourtant confidentiellement placée dans le contrat qui liait l’ailier gaucher Anders Dreyer au club de Midtjylland.

La suite se déroule presque naturellement, un nom ronflant venu du nord en attirant un autre. Il y a encore le milieu de terrain Thomas Delaney, compatriote et éphémère coéquipier de Dolberg à Séville, puis le latéral suédois Ludwig Augustinsson, également prêté par le club andalou. Kasper Schmeichel complète la garnison nordique, mais pas le mercato. Il faut y ajouter les locaux Louis Patris et Mats Rits, les espoirs Justin Lonwijk et Alexis Flips, et la cerise Thorgan Hazard, «gamechanger» des dernières heures du marché d’été. L’ancien Diable Rouge, pas retraité mais actuellement hors des plans de Domenico Tedesco, a le profil du joueur qui transforme un outsider en candidat au titre. Un costume que Jesper Fredberg refusera subtilement d’enfiler, mais l’équilibre des comptes mauves après cet été dépensier serait forcément plus périlleux à maintenir s’il faut se passer une saison supplémentaire des revenus d’une coupe d’Europe, de préférence la plus rémunératrice possible.

La gâchette danoise Kasper Dolberg a-t-elle servi de déclencheur?
La gâchette danoise Kasper Dolberg a-t-elle servi de déclencheur? © getty images

A l’heure de faire le bilan de son premier véritable mercato bruxellois – celui de janvier étant arrivé très rapidement après son entrée en fonction sollicitée par son prédécesseur Peter Verbeke qui se cherchait un bras droit – le Danois préfère parler d’économies, d’abord. De la temporisation des premières journées, conscient que les cinq premiers matchs n’auraient pas une issue décisive sur la suite de la saison avec la formule des play-offs et qu’il faut «parfois attendre pour attirer cinq bons joueurs plutôt qu’agir vite et n’en avoir que trois avec le même budget». D’expérience, ensuite. En signalant que «la communication était quelque chose qui manquait dans l’équipe», Fredberg souligne indirectement le pari erroné de l’été précédent sur une jeunesse pas encore prête pour jouer les premiers rôles.

La jeunesse tempérée

Dans l’entourage de Felice Mazzù, ils étaient plusieurs à souligner cette erreur d’appréciation. Au sein des bureaux, le diagnostic a fini par être le même. Quand Vincent Kompany est parti, emmenant le grognard du milieu de terrain Josh Cullen dans ses bagages, Anderlecht s’est retourné vers Neerpede pour compenser les départs. Difficile de continuer à snober des joueurs comme Kristian Arnstad, Marco Kana voire Anouar Ait El Hadj en les reléguant à des seconds rôles, en concurrence avec des tauliers parfois intouchables. Excepté Jan Vertonghen, désiré par le président Vandenhaute plus que par le staff, ce sont donc essentiellement des jeunes promesses qui avaient rejoint Neerpede durant l’été 2022. Le problème, c’est qu’aucun des talents amenés à prendre la relève n’a franchi le palier espéré lors de leurs apparitions précédentes. «Ils ont mal évalué ce qu’ils avaient, glisse un ancien du club. Ils ont surcoté un tas de joueurs en pensant qu’ils étaient déjà prêts et, surtout, qu’ils n’avaient plus besoin d’être accompagnés. Or, il s’agissait de joueurs en devenir, qui n’étaient probablement pas encore préparés pour jouer les premiers rôles.»

Pourtant retombé amoureux des enfants biberonnés au football de Neerpede dès son retour dans la capitale, Vincent Kompany ne s’y était pas trompé. Sa meilleure saison à la tête d’Anderlecht, conclue sur le podium du championnat et avec une défaite aux tirs au but en finale de la Coupe de Belgique face à Gand, s’était essentiellement disputée avec deux ou trois jeunes produits de la maison dans le onze de base. Seuls Yari Verschaeren (neuvième) et Francis Amuzu (douzième) émergeaient ainsi parmi les quinze joueurs au temps de jeu le plus important de l’exercice, toutes compétitions confondues. Un an plus tard, on dénombrait cinq jeunes formés au club parmi les quinze joueurs les plus utilisés, dont trois parmi les quatre premiers pour une saison conclue à une anonyme onzième place, validant les analyses posées au sujet d’un noyau tout simplement incapable de jouer les premiers rôles.

Théo Leoni aura dû être patient avant d’intégrer le noyau régulier du coach Brian Riemer.
Théo Leoni aura dû être patient avant d’intégrer le noyau régulier du coach Brian Riemer. © belgaimage

En l’espace d’un été, Anderlecht est donc passé de l’une des cinq équipes les plus jeunes à l’une des cinq les plus expérimentées de l’élite. A mi-parcours de la phase classique, ils ne sont que quatre jeunes du club parmi les quinze choix les plus réguliers du coach Brian Riemer, dont un Théo Leoni qui a attendu ses 23 ans pour se faire une place dans le onze bruxellois après de longues années à porter le brassard de l’équipe espoirs. Bien moins coté que les talents déjà célèbres que sont ou étaient Yari Verschaeren, Zeno Debast, Enock Agyei, Julien Duranville, Roméo Lavia, Ethan Butera ou Rayane Bounida, le Carolo devenu mauve d’adoption est l’un des seuls à être resté à bord sans ambitions sportives ou financières démesurées, au point d’être aujourd’hui présenté par Jesper Fredberg comme l’exemple d’une politique de jeunes réussie. Parce qu’au sein du centre de formation de la capitale, les choses ont aussi beaucoup changé quand le dirigeant danois a décidé de mettre un terme à la politique du privilège excessif et du contrat précoce qui dominait les décisions prises à Neerpede. Tant pis s’il y a moins de jeunes qui affluent aux portes de l’équipe première chaque année: vu la remontée du niveau d’exigence pour se faire une place dans le onze, les élus seront de toute façon plus rares, et surtout mieux entourés pour grandir à l’abri et avec les conseils des tauliers du vestiaire.

La communication était quelque chose qui manquait dans l’équipe.

Anderlecht et la nouvelle logique de Neerpede

Avant même l’arrivée de Jesper Fredberg dans la capitale belge, la modernisation du fonctionnement du centre de formation d’Anderlecht était un sujet brûlant. Icône de la maison, Jean Kindermans avait assis son autorité sur des talents de renom passés par «son» académie, et jouissait d’une réputation internationale élogieuse renforcée par chaque transfert sortant rapportant des millions à Anderlecht.

Au Sporting, les jeunes étaient alors devenus un véritable business. Si les passe-droits accordés au très prometteur Charly Musonda Jr. au début des années 2010 pour finalement le voir filer à Chelsea avaient échaudé Herman Van Holsbeeck, Marc Coucke avait frappé un grand coup dès son arrivée à la présidence en offrant des contrats à une dizaine de jeunes talents, dont Yari Verschaeren ou le très convoité Jérémy Doku, alors dragué avec insistance par Liverpool. Une nouvelle politique assortie du slogan «In Youth We Trust», crié sur tous les toits et écrit sur tous les réseaux pour séduire les supporters et bâtir un business plan basé sur la détection, la formation, l’éclosion puis la revente de ces jeunes talents qui peuvent rapporter des fortunes au vu de la qualité de l’immense vivier bruxellois.

Puisqu’il faut les voir jouer sur la pelouse du Lotto Park pour que leur valeur décolle à des hauteurs suffisantes, l’enjeu devient alors rapidement de les conserver. Le problème: les plus doués sont particulièrement convoités par des clubs capables de mettre les grands moyens sportifs, financiers et logistiques pour les convaincre. En retard sur les clubs anglais qui intègrent le processus scolaire à leur infrastructure sportive, Anderlecht doit se plier au jeu des promesses sportives et pécuniaires. C’est ainsi que le recrutement de l’équipe fanion est parfois freiné par le temps de jeu garanti à certains talents contre la prolongation de leur séjour en mauve, et que des baux d’un an supplémentaire se négocient parfois contre des primes à la signature avoisinant le million d’euros offertes à des joueurs qui n’ont pas encore prouvé, voire pas encore joué avec le noyau professionnel. «Je comprends l’idée d’avoir voulu garder des jeunes prometteurs à tout prix mais avec le recul, ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire, concède un ancien de la maison. Devenir pro à Anderlecht, c’était devenu trop facile. A partir de 15 ans, il te suffisait presque de faire un bon match qui faisait un peu parler de toi, de dire ou de faire croire que tu étais sollicité et tu recevais presque immédiatement un contrat.»

Le succès permet au coach Brian Riemer d’être prolongé jusqu’en 2026 à la tête de l’équipe.
Le succès permet au coach Brian Riemer d’être prolongé jusqu’en 2026 à la tête de l’équipe. © getty images

Jesper Fredberg a durci le ton. Certains talents sont partis, mais l’étang bruxellois est suffisamment grand pour continuer à y pêcher de gros poissons malgré une concurrence nationale de plus en plus féroce, très loin de l’époque où presque chaque grand talent du pays passait au moins un an à Neerpede, quitte à être rejeté vers un club moins réputé pour sa formation au cas où l’expérience tournait court. Ce n’est pas pour autant que les Danois ont fermé les portes entre le centre de formation et la pelouse du Lotto Park: l’arrivée, voici quelques mois, de Mikkel Hemmersam illustre d’ailleurs tout l’inverse.

L’homme est venu de Nordsjælland, l’une des équipes les plus jeunes d’Europe depuis plusieurs saisons. En plus d’un centre de formation performant, le club de la ville de Farum, à l’est du Danemark, est devenu une référence pour son travail avec les talents issus d’Afrique, principalement du projet «Right to Dream» dont le fondateur est également devenu propriétaire du club danois. Un savoir-faire important pour continuer à faire de Neerpede l’un des fournisseurs importants du onze mauve, non seulement avec des talents locaux mais également avec de potentiels autres dénichés aux quatre coins de la planète. Le mercato hivernal a d’ailleurs débuté avec l’arrivée de l’attaquant japonais Keisuke Goto, initialement intégré à l’équipe du RSCA Futures – évoluant en deuxième division – avant d’espérer franchir la dernière étape vers le onze d’un Brian Riemer prolongé jusqu’en 2026 à la tête de l’équipe. Une trajectoire que souhaite également suivre le véloce ailier sud-américain Nilson Angulo, attiré un été plus tôt par Peter Verbeke et de plus en plus prolifique dans l’antichambre de l’élite nationale.

Il y a quelques années, ceux-là auraient sans doute été lancés bien plus tôt dans le grand bain de l’équipe première. Cette fois, il faudra patienter et prouver, parce qu’Anderlecht a choisi de rehausser son niveau d’exigence. Une étape indispensable pour que le temps où Bruxelles gagnait ne se conjugue ni au passé ni en jaune et bleu.

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