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Christian Brüls: confessions intimes

Depuis le début du mois, Christian Brüls a retrouvé un club : Westerlo. Après sept mois d’un chômage consumé à Amblève, il revient sans détour sur son addiction aux clopes, sa timidité et son vécu au coeur du foot-business. Extraits.

Christian Brüls à propos…

…de la cigarette : « J’ai dit dans la presse que je fumais (10 à 15 cigarettes par jour, lors de son premier passage à Westerlo, ndlr). Je ne voulais pas me cacher. Je voulais juste être honnête, avant qu’on me prenne en photo à mon insu. Le problème, en Belgique, c’est qu’on te ressort toujours des histoires du passé dès que tu fais un mauvais match…Si je le regrette ? Non, parce que je fume. C’est moi, je suis comme ça. Une fois que je l’ai dit, je me suis senti libre (sic). Je fume depuis que je suis ado. Mes premiers dix-huit mois en pro, je courais me cacher, la cigarette à l’intérieur de la main, à la limite de me brûler (il mime). Si je fume, je fume. Mais je ne vais jamais fumer au club, devant la direction, les supporters. Personne ne peut dire qu’il ne m’a pas recruté parce que je suis fumeur. Les clubs savent que je sais jouer au foot, que j’ai les capacités physiques pour le haut niveau. Mes tests physiques sont toujours très bons. Ce n’est pas parce que je fume que je suis une mauvaise personne. Et tu n’as pas idée du nombre de joueurs qui fument au quotidien… »

…de sa timidité : « Jusqu’à 15 ans, j’ai vécu dans mon petit village et je ne pensais qu’au foot. Quand j’ai signé à Eupen, c’est ma grand-mère qui venait me chercher tous les jours et faisait les allers-retours. Je n’ai pas eu la jeunesse d’un gamin normal. Avant mes 18 ans, je n’avais jamais vu une fille. Normalement, tu commences à le faire à 15-16 ans. Mais moi, j’étais trop timide. Vraiment timide. Encore aujourd’hui, il y a des moments où je ne me sens pas capable de dire quelque chose. »

…de son transfert à Gand : « Je voulais aller à Genk et finalement je me suis retrouvé dans les bureaux de Gand. Si je me suis senti obligé de signer ? Si je voulais partir, oui. Et au final, ce n’était pas si grave, parce que j’ai fait une bonne saison. Mais ce n’est pas fini : Louwagie a demandé à ce que Mogi Bayat signe aussi les papiers du transfert. Kismet Eris a toujours été mon agent. Pour moi, c’était invraisemblable. Bayat a signé le papier, l’air de rien. Il faut m’expliquer pourquoi il a touché de l’argent, juste en étant là, alors que tout le travail a été fait par mon agent, en amont, et moi, sur le terrain. »

…du footbelgate : « Je ne suis pas du tout étonné par ces révélations. Et je pense qu’il y a encore beaucoup de choses qui vont sortir. »

Par Nicolas Taiana

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