Christian Benteke se confie sur sa vie à DC United: « Si je ne suis pas repris au Mondial, ce ne sera pas la fin du monde »

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Cet été, Christian Benteke a traversé l’Atlantique pour s’engager avec DC United, une équipe dirigée par Wayne Rooney. Le bilan de l’ancien attaquant d’Aston Villa, de Liverpool et de Crystal Palace n’était pas folichon avant que la saison de son nouveau club ne se termine. Eleven Sports est allé à sa rencontre dans la capitale des Etats-Unis pour le faire le point sur sa situation avant la Coupe du monde.

Après dix années passées en Premier League au sein de trois clubs différents : Aston Villa, Liverpool et Crystal Palace, Christian Benteke a traversé l’océan Atlantique pour s’installer dans la capitale américaine. DC United et la Major League Soccer sont désormais ses nouveaux terrains de jeu de l’attaquant passé par Genk, Courtrai et le Standard. Eleven Sports est allé à la rencontre de celui qui figure en troisième ou quatrième position dans la hiérarchie des attaquants diaboliques derrière Romelu Lukaku et Michy Batshuayi.

« Quand j’étais en Belgique, mon rêve était de jouer en Angleterre car j’étais un fan d’Arsenal et de Thierry Henry. En grandissant, je voulais toujours un jour marquer en Premier League, faire mon nom en Premier et être une star. J’ai eu la chance d’évoluer d’y évoluer pendant dix ans, ce qui est énorme », raconte l’ancien attaquant du Standard.

Ces dernières années, il avait perdu sa place de titulaire à Crystal Palace et a senti qu’il était temps de refermer le chapitre anglais de sa carrière. « J’ai senti que je n’avais plus le respect et la considération que je cherchais. Mon temps était venu pour un nouveau challenge », analyse lucidement Benteke.

« Je voulais un changement dans ma vie et les Etats-Unis sont apparus un choix évident, surtout que j’étais fan de NBA », poursuit l’attaquant liégeois. « Le mercato se terminait le 4 août aux USA et le 2, j’ai eu un appel de mon agent qui m’expliquait que Wayne Rooney et DC United me voulaient. C’est un joueur que j’admire et que j’ai affronté jadis. J’ai eu l’occasion de parler avec lui par téléphone et ce fut une décision facile à prendre. »

Les détails de cette conversation avec l’ancienne idole du football anglais, Benteke ne les donnera que partiellement. « Il m’a surtout dit comment il envisageait la fin de saison et de surtout me préparer pour la saison prochaine (qui commencera en mars). C’est un attaquant donc, il veut produire un jeu offensif. », explique le nouvel attaquant de DC United qui n’a marqué qu’un seul but en sept rencontres pour ses nouvelles couleurs.

Mais qu’en est-il du niveau de la Major Soccer League ? Est-il réellement moins bon qu’en Belgique comme beaucoup l’affirment ? « Il y a beaucoup de bonnes équipes et de bons joueurs. Je comprends qu’en Belgique on puisse avoir des doutes car j’avais aussi cette image là car avec le décalage horaire, on ne voit pas beaucoup de matches. Mais depuis que je suis ici, je vois le contraire. Plus de joueurs européens viennent aussi jouer ici. Des plus jeunes et des plus âgés. Ce n’est certainement pas une compétition de retraités », estime l’attaquant né à Kinshasa.

Christian Benteke a toujours l’équipe nationale dans un coin de sa tête mais n’en fera pas une maladie s’il n’est pas repris pour la Coupe du monde au Qatar. (Photo by Jeroen Meuwsen/BSR Agency/Getty Images)

DC United reste sur une très mauvaise saison (dernier de la conférence est après un début de saison sous la houlette de l’ancien coach du Beerschot Hernan Losada) qui s’est déjà terminée le 9 octobre. Pas vraiment une bonne nouvelle en vue de la Coupe du monde puisqu’il pourrait manquer de rythme afin de figurer dans la liste des 26heureux élus belges. Du coup, ne regrette-t-il pas son choix ? « C’était une décision personnelle. Je voulais faire un choix qui me rend heureux. J’ai connu de bons et de moins bons moments avec les Diables rouges pendant 10 ans. Je n’ai pas toujours joué autant que j’aurais pu le faire, donc je n’ai pas pris ma décision en fonction de l’équipe nationale », avoue Benteke qui garde quand même le Qatar dans un coin de sa tête.

« Franchement, j’espère être là car j’ai toujours envie de jouer. Mon choix était surtout d’être heureux dans mon club, le reste ce n’est que du bonus. L’équipe nationale sait ce que je peux apporter. Il y a des joueurs qui ont été en Chine, à Dubaï ou au Qatar et qui pouvaient toujours espérer d’être repris. Les Etats-Unis, ce n’est pas non plus le bout du monde », pense le nouvel attaquant de DC United qui affirme cependant qu’il n’en fera pas une maladie s’il ne devait pas être de la partie en novembre prochain.

« Une carrière dans le football, ce sont des aventures et des challenges. Quand j’ai quitté Liège très jeune, c’était pour vivre des expériences comme celles que j’ai connues. Pour rien au monde, je ne changerai ce que j’ai accompli », conclut Christian Benteke.

Voir l’interview complète de Christian Benteke pour Eleven Sports:

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