Quel avenir pour Loïs Openda, nouveau Diable rouge ? « C’est peut-être le bon moment pour Bruges de me vendre »
Loïs Openda, qui n’a encore que 22 ans, réalise la meilleure saison de sa carrière à Vitesse Arnhem dans le championnat néerlandais. Nos confrères de Voetbal International l’ont interviewé. Voici ce qu’il faut retenir de cet entretien.
Par Chris Tempelman (Voetbal International), entretien réalisé le 31 janvier dernier
Tu reçois des compliments d’un peu tout le monde pour le moment. Quel impact cela a-t-il sur toi ?
Openda : « En fait, cela me procure encore plus de motivation. Je ne ressens aucune pression, cela me donne de l’énergie. J’ai dit à ma maman : « Ils parlent de moi ». Elle en est fière. Pour l’instant, je dois continuer à travailler. Je ne veux pas qu’on remarque mes prestations uniquement aux Pays-Bas mais en Belgique ou en France. je veux qu’ils voient que je suis un bon joueur. Nous avons aussi reçu beaucoup de compliments sur le plan collectif. De nombreux joueurs sont prêts à franchir une étape et c’est un compliment aussi pour le club. Si vous travaillez bien pour mettre vos joueurs dans de bonnes conditions, alors les joueurs seront aussi performants en club. »
Est-ce que vos prestations sont suivies par le FC Bruges ? Êtes-vous souvent en contact avec eux ? Après tout, vous êtes toujours sous contrat là-bas.
Openda : « Oui, on reste en contact. Parfois, je reçois un message, s’ils ont vu que j’ai réalisé un bon match. Je suis toujours sous contrat avec le FC Bruges jusqu’en 2024. Mais pour le moment, je ne me concentre que sur Vitesse car les semaines sont déjà bien chargées. Ce qui se passe à Bruges ne me préoccupe pas pour le moment. Nous verrons tout cela plus tard. Je suis cependant toujours leurs résultats. Je ne souhaite pas parler de Philippe Clément car nos relations n’étaient pas spécialement bonnes. Le Club a un nouvel entraîneur, Alfred Schreuder. Il était l’assistant de Ronald Koeman au Barça et le frère de Dick qui a été assistant à Vitesse. Ce sont des bonnes personnes, assez semblables. Je pense que Schreuder est le bon choix d’entraîneur pour le FC Bruges. »
Après cette saison où vous êtes régulièrement sous le feu des projecteurs où voyez-vous votre avenir ?
Openda : « Mes débuts au FC Bruges n’ont forcément pas été les meilleurs. Vitesse était le choix parfait pour moi. Après cette deuxième saison à Arnhem, je me sens prêt à passer un palier. Je devrais forcément retourner à Bruges car je suis toujours sous contrat là-bas mais je pense que s’ils peuvent me transférer vers un meilleur club ce serait une bonne option. C’est peut-être le bon moment pour me vendre même si je ne dis pas que rester à Bruges serait nécessairement un problème. »
Une relation père-fils avec l’entraîneur
Le titre de meilleur buteur d’Eredivisie est-il désormais un objectif ?
Openda : « Oui, l’objectif est de le remporter. Mais attention, je ne dis pas que je vais le faire, mais j’en ai l’ambition. A cet égard, c’est une bonne chose que Sébastian Haller participe à la Coupe d’Afrique des Nations. (rires) Le fait que je doive tirer les penalties va aider aussi. »
Quels rapports entretenez-vous avec l’entraîneur allemand Thomas Letsch ?
Openda : « Dès le premier jour, j’ai eu un sentiment particulier. Je n’avais jamais connu ça avant. Il peut vraiment m’aider à retirer le meilleur de moi-même. Nous avons une bonne relation, nous parlons beaucoup, nous rions beaucoup. Je ris beaucoup, mais pas toujours. Parfois, j’ai l’air un peu plus renfermé, et l’entraîneur me demande alors immédiatement ce qui ne va pas. « Il doit y avoir quelque chose », me dit-il. Parfois j’ai l’air d’un monstre, puis il me fait rire à nouveau. Je décrirai un peu cela comme une relation père-fils. Avant le match, il dit toujours que je dois montrer qui est Openda. Cela me stimule, alors j’aime bien répondre sur le terrain. »
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