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Possession, surcharge et vitesse : comment Mark van Bommel prépare le nouvel Antwerp

Guillaume Gautier
Guillaume Gautier Journaliste

Pour sa première apparition face au public anversois, à l’occasion d’un entraînement ouvert, l’ancien milieu de terrain a d’emblée affiché les lignes directrices de son jeu.

Le premier salut est timide, mais les idées affirmées. Sur une impeccable pelouse d’entraînement qui longe le Bosuil, Mark van Bommel reste initialement en retrait à l’heure des présentations. Pour entendre la première feuille de route de son football, c’est à la voix retentissante de son adjoint John Stegeman qu’il faut se fier. À la baguette d’un exercice de possession, l’homme aux près de 250 matches dirigés aux Pays-Bas éructe avec l’assurance de ceux qui savent de quoi ils parlent. Les interruptions sont nombreuses, toujours autour d’un même concept : « Have a look, read the game. » Trop de joueurs ont les yeux sur le ballon au goût de l’entraîneur assistant, qui insiste pour que le large noyau du matricule 1 prenne conscience des évènements qui se déroulent autour du cuir.

C’est après cette longue séquence que Mark van Bommel prend la parole, puis les rênes de la séance. Place à un shadow game, une circulation de balle à dix joueurs de champ contre un seul gardien, épaulé par un défenseur quand le ballon arrive dans sa surface. Là, les consignes du coach batave s’orientent principalement autour de la vitesse de la circulation du ballon, qui file d’un défenseur à l’autre. L’objectif est alors de créer un overload, en surchargeant un côté à l’aide de passes courtes, avant de rapidement partir à l’opposé via les défenseurs centraux et de créer une situation de centre à l’aide du latéral et de l’ailier. Si les buts restent rares, les gants des gardiens étant visiblement mieux chauffés que les pieds des offensifs, le plan semble bel et bien là : « Chaque balle avec une idée », conclut d’ailleurs van Bommel.

Après un Brian Priske qui n’était jamais vraiment parvenu à imposer les siennes en possession du ballon, charge au coach néerlandais de faire franchir au Great Old l’un des derniers paliers vers les sommets.

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