Tout savoir sur la 9e étape: une dernière montée équivalente à trois murs de Huy avant la journée de repos

Remco Evenepoel confirmera-t-il qu’il est le plus fort sur cette Vuelta avant une journée de repos, suivie d’un contre-la-montre qui pourrait lui permettre d’augmenter encore son avance sur ses principaux rivaux. En attendant, voici la présentation de cette 9e étape.

C’est déjà la troisième étape de montagne de cette première semaine et l’entreprise est ardue, avant le jour de repos, avec en guise d’apéritif, quatre ascensions irrégulières: l’Alto del Torno (8,3 km à 5,7%), le Mirador del Fito (9,6 km à 5,7%), l’Alto de la Llama (5,8 km à 5,8%) et La Campa (8,3 km à 4%).

Ensuite, après treize kilomètres roulants, le peloton entame la montée finale: le mur des Praeres de Nava, dans la Sierra Peñamayor d’Asturie, à une altitude de 746 mètres. La côte présente quatre kilomètres à une moyenne de 13%. Dénivelé: 502 mètres. Le deuxième kilomètre affiche même une inclinaison de 16%, avec des pics à plus de 20%, même si le secteur le plus ardu se situe juste avant la ligne: 27%.

La côte des Praeres de Nava figurait déjà au programme de la Vuelta 2018 et Simon Yates avait été le plus rapide sur cet étroit chemin. Le Britannique s’était emparé définitivement du maillot rouge de leader.

Après un quart d’heure de grimpe, les rapports de force seront plus clairs. On va assister à une lutte féroce, homme contre homme, sans que quiconque puisse sucer la roue d’un autre. Ce mur est fait pour les poids plumes, évidemment.

Remco Evenepoel va-t-il confirmer son étape de la veille ?

Remco Evenepoel sera plein de confiance au départ après avoir survécu facilement sa deuxième grande arrivée en altitude ce samedi. Les Praeres de Nava offriront cependant un autre type d’ascension finale : encore plus raide, mais aussi plus courte.

Le coureur de Schepdaal s’est beaucoup entraîné en vue de la Vuelta. Il a déjà indiqué qu’avec les mêmes jambes que ces derniers jours, il abordera cette montée avec beaucoup de confiance.

Si le coureur de Quick-Step s’avère aussi être le plus fort ce dimanche, et qu’il continue à tenir tête à Primoz Roglic , en net progrès hier, il lèvera un autre point d’interrogation derrière ses qualités. Il peut aussi devenir le premier Belge depuis Ferdi Van den Haute, lors de la Vuelta 1978, à remporter une étape avec le maillot de leader.

Toutefois, aucun groupe d’échappés ne pourra alors recevoir de bon de sortie. Est-ce que Quick-Step Alpha Vinyl pourra garder un groupe de fuyards à portée de fusil pendant toute la journée ? Samedi, Ilan Van Wilder et ses collègues ont réalisé un excellent travail.

Il est donc probable qu’Evenepoel soit encore en rouge après la journée de repos. Mardi, il pourrait alors augmenter son avance lors du contre-la-montre qui se tiendra à Alicante.