Tout savoir sur la 8e étape de la Vuelta: Remco Evenepoel confirmera-t-il sur le mini-Angliru ?

Fernando Escartín, a trouvé un autre mur tout aussi ardu à escalader: le Colláu Fancuaya. Un mini-Angliru qui sera l’occasion d’un second test pour le leader de la Vuelta Remco Evenepoel. Ses concurrents seront-il en mesure de lui reprendre du temps ? Gardera-t-on un status quo ou est-ce que le jeune Belge remettra une nouvelle salve après sa démonstration sur le Pico Jano ?

Le tracé est d’ailleurs salé, avec un dénivelé total de 3.300 mètres. Il comporte quatre obstacles: l’Alto de la Colladona (deuxième catégorie), l’Alto de Mozqueta (deuxième catégorie, Thomas De Gendt y est arrivé en tête en 2018, grappillant des points qui allaient lui permettre de remporter le maillot de la montagne), l’Alto de Santo Emiliano et le Puerto de Tenebredo (troisième catégorie tous deux). Le sommet du dernier col est toutefois à 45 kilomètres du pied du Colláu Fancuaya mais ce trajet est tout sauf plat.

La route commence à monter à vingt kilomètres de l’arrivée, dix kilomètres avant le début officiel de l’ultime col. Les trois premiers kilomètres oscillent entre 5 et 6% mais la suite est plus corsée: en moyenne 9%, mais de manière très irrégulière, avec des pics de 11 à 19% et, juste avant la ligne d’arrivée, un tronçon à 17%. Ce n’est pas l’Angliru mais ça y ressemble. Sur de tels murs, les écarts entre les favoris restent généralement minimes mais celui qui est dans un mauvais jour peut perdre la Vuelta ici.

Profil de la 8e étape de la Vuelta (Lavuelta.es)

Entraînement à la cadence et à la technique de pédalage

Cette étape sera un deuxième test très important pour le leader Remco Evenepoel. Dans la perspective de la Vuelta, il s’est beaucoup entraîné en Italie sur des cols aussi raides comme le Passo di Mortirolo. Il aussi escaladé le El Miserat, en Espagne. Le but était de trouver la cadence et la technique de pédalage spécifiques qui lui permettront de briller sur ce type de relief où il avait éprouvé des difficultés par le passé. Sur le Colláu Fancuaya, nous verrons si ce travail a porté ses fruits.

Le coureur de Quick-Step pourra se contenter de suivre ses concurrents pour éviter de se mettre dans le rouge. A moins qu’il ne se sente si fort qu’il puisse lui-même faire craquer Primoz Roglic et co sur ce col. Normalement, son équipe devrait pouvoir le lâcher au pied de la montée finale. Vu la raideur de l’ascension, ce sera du chacun pour soi. Evenepoel pourra-t-il tenir le coup ? Ou accentuer son avance ?

Le profil de la dernière montée du jour. © Epa

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