Tout savoir sur la 17e étape de la Vuelta: encore une arrivée en altitude
Après l’étape mouvementée d’hier, la polémique autour de Remco Evenepoel et l’abandon de Primoz Roglic, la Vuelta reprend un peu de hauteur ce mercredi. La dernière montée permettra-t-elle au leader belge du classement général de conforter son avance ou verra-t-on naître une association entre les trois Espagnols qui le suivent: Enric Mas, Juan Ayuso et Carlos Rodriguez.
En organisant le départ à Aracena, dans la province de Huelva, la Vuelta réalise une primeur: pour la première fois, elle rend ainsi visite aux huit provinces de l’Andalousie. Dans un décor superbe en plus, puisque la commune est sise dans le parc naturel protégé d’El Parque Natural Sierra de Aracena. L’endroit est également réputé pour son château et surtout la grotte qui se trouve en-dessous. D’étroits couloirs relient différents lacs, entourés de superbes formations rocheuses.
Après le départ, le tracé est en pente descendante jusqu’à une série de brèves côtes très peu pentues. C’est donc un terrain idéal pour les coureurs offensifs. Il inspirera peut-être Thomas De Gendt. Toutefois, la chaleur va sans doute jouer des tours au peloton, car nous sommes toujours au sud de la péninsule. Pour la première fois dans l’histoire de la Vuelta, la lutte pour la victoire d’étape se déroulera dans l’ascension finale qui mène au monastère de Tentudía, qui date du XIIIe siècle et a été bâti sur une colline de la commune de Calera de León, à la frontière entre les régions d’Andalousie et d’Estrémadure.
La montée n’est pas extrême: dix kilomètres à 5%, même si la partie médiane, en faux-plat descendant, fait baisser la moyenne. Les quatre derniers kilomètres sont à 7,6% de moyenne, avec quelques tronçons entre 10 et 12%. C’est sans doute insuffisant pour bouleverser le classement général, mais un mauvais jour dans la troisième semaine peut toujours être fatal.
Remco Evenepoel compte donc un adversaire de taille en moins pour cette étape après le retrait de Primoz Roglic, trop meurtri dans sa chair par cette nouvelle chute subi hier dans le sprint final. Le Belge s’en est bien sorti malgré une crevaison et souhaitera peut-être remettre les choses au point après certains propos désagréables tenus sur les réseaux sociaux et qui sous-entendaient qu’il aurait simulé sa crevaison.
Mais il devra se méfier d’une éventuelle entente entre les trois Espagnols qui le suivent au classement général. Associeront-ils leurs forces afin de faire vaciller notre compatriote et faire en sorte que le Tour national soit enfin gagné par un Espagnol ?
Les étapes de demain et de samedi semblent plus favorables pour ce scénario et qui sait si aujourd’hui le bouquet d’étape ne se disputera pas entre des échappés ayant reçu leur bon de sortie de la part de la Quick.Step.
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