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Marion Rousse, directrice du Tour de France Femmes, dresse le bilan: « Je suis très fière du boulot réalisé »

La directrice du Tour de France reconnaissait qu’il y aura des petites choses à changer l’an prochain, mais était satisfaite des audiences, du spectacle proposé et de la présence importante de public le long des routes.

Marion Rousse, la directrice du Tour de France Femmes, dresse un bilan positif de cette première édition qui s’est terminée ce dimanche à la Super Planches des Belles Filles.

« C’était un peu l’inconnu pour nous mais les médias ont joué le jeu et les audiences étaient là. Je ne peux qu’être heureuse en tant que directrice du Tour de France Femmes », a avancé Rousse. « C’est une première année et il y aura certainement quelques petites choses à changer l’an prochain, mais je suis très fière du boulot réalisé, des cyclistes qui nous ont offert un beau spectacle chaque jour, avec un public présent et nombreux aux bords des routes », poursuit la directrice de l’épreuve.

« J’ai vu énormément de pancartes, de gens déguisés, des gamins au bord des routes. Rendez-vous l’année prochaine déjà, et chaque année, à la même date juste après le Tour des hommes. Ce sera une quatrième semaine de Tour, parce que c’est un vrai Tour de France.Un Tour féminin de plus de huit jours ne semble pas être pour l’avenir immédiat », estime encore Marion Rousse.

« C’est un objectif qu’on a de rallonger cette course, mais pour l’instant ce format convient à tout le monde car même si le cyclisme féminin évolue, le système économique reste fragile. Là où les hommes sont 30 à pouvoir être rémunérés, les filles sont 10 ou 11, par équipes. Je pense que notre course va permettre à des sponsors de mettre de l’argent dans le cyclisme féminin et là, ce sera tout le système économique de notre sport, qui en bénéficiera », avance la directrice du Tour de France Femmes.

Quel sera le parcours de la saison prochaine? « Nous savons déjà beaucoup de choses, mais nous l’annoncerons le 27 octobre à Paris. Cette année, il n’y a pas eu de contre-la-montre parce que nous étions surtout préoccupés par l’intérêt du public. Un contre-la-montre suscite moins l’engouement du public et pour la première édition, nous voulions un parcours attractif pour le public. Bien sûr, cela ne nous empêche pas de programmer un contre-la-montre dans le futur, car c’est une composante importante d’une course à étapes et souvent déterminante pour le classement général », a conclu Rousse.

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