La condamnation de Mathieu van der Poel pour l’agression de deux jeunes filles en Australie a été annulée
Le cycliste néerlandais avait été placé en garde à vue la veille du départ de l’épreuve sur route des championnats du monde de cyclisme disputés à Wollongong. L’énervement du vainqueur du dernier Tour des Flandres s’expliquait parce que les adolescentes faisaient du bruit et frappaient à sa porte de sa chambre d’hôtel à plusieurs reprises alors qu’il cherchait à dormir
Le cycliste néerlandais Mathieu van der Poel a vu ses condamnations et son amende pour avoir agressé deux jeunes filles dans un hôtel la veille des Mondiaux de Wollongong (Australie) annulées en appel. Différents médias australiens l’ont révélé mardi.
En septembre, Van der Poel, 27 ans, avait plaidé coupable et avait été condamné à une amende de mille dollars australiens (670 euros) pour avoir agressé une des filles et à une autre de cinq cents dollars (335 euros) pour son comportement vis-à-vis de la seconde adolescente. L’énervement du vainqueur du dernier Tour des Flandres s’expliquait parce que les adolescentes faisaient du bruit et frappaient à sa porte de sa chambre d’hôtel à plusieurs reprises alors qu’il cherchait à dormir à la veille du championnat du monde. Le Néerlandais avait passé une partie de la nuit au poste de police. Le lendemain, il avait quitté la course assez rapidement.
En appel, le tribunal a souligné que les deux jeunes filles jouaient à ‘knock-and-running’ (‘frapper et courir’) dans le couloir de l’hôtel. Pour le juge du tribunal du district de Downing Centre à Sydney, si les actions de Van der Poel avaient été « perturbantes » pour les deux jeunes filles, il s’agissait d’une « réponse à un comportement gênant et envahissant » qui équivalait à un « degré significatif de provocation », d’après le Daily Telegraph. Le juge a qualifié le jeu ‘frapper et courir’ de « comportement stupide d’enfants non surveillés » et a déclaré que Van der Poel avait subi une « punition extrajudiciaire très importante » du fait de son retrait de la course et de la publicité qui s’en est suivie. Sur ABC News, l’avocat du cycliste, Michael Bowe, a estimé qu’il s’agissait d’un « excellent résultat ».
« Personne n’a envie de porter une condamnation pour le reste de sa vie, alors que l’on a une très bonne réputation. »
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici