Cian Uijtdebroeks s’impose sur la 7e étape du Tour de l’Avenir, mais n’endosse pas le maillot de leader à cause d’une pénalité
Le grand espoir du cyclisme belge a frappé un grand coup vendredi dans le premier volet du triptyque alpestre du Tour de l’Avenir. Mais alors qu’il pensait endosser le maillot de leader de l’épreuve, il a écopé d’une pénalité pour passage d’un bidon au mauvais endroit dans la finale. Un Belge n’avait plus gagné d’étape de montagne sur le Tour de l’Avenir depuis 2014 et un certain Louis Vervaeke, désormais équipier de Remco Evenepoel sur cette Vuelta.
Après avoir remporté la 7e étape du Tour de l’Avenir vendredi, Cian Uijtdebroeks ne portera finalement pas le maillot jaune de leader après avoir écopé d’une pénalité, a confirmé le jury de la course.
Uijtdebroeks, 19 ans, a frappé un grand coup vendredi dans le premier volet du triptyque alpestre du Tour de l’Avenir. Il s’est imposé dans la septième étape disputée entre Thonon-Les-Bains et Saint-François-Longchamp sur la distance de 175 kilomètres. Initialement classé nouveau leader du Tour de l’Avenir, il n’a finalement pas pu endosser le maillot jaune après avoir pris une pénalité pour passage d’un bidon au mauvais endroit dans la finale. Le maillot jaune est resté sur les épaules de l’Allemand Michel Hessmann, troisième de la 7e étape.
Après la journée de repos de jeudi, le peloton s’attaquait vendredi à la journée l’étape la plus longue, entre Thonon-Les-Bains et Saint-François-Longchamp, soit 175 kilomètres avec un dénivelé positif de 3.293 mètres et une arrivée au sommet de la station de ski de Saint-François via le col de la Madeleine (1.602 mètres, 15,3 km à 8 %). Sept coureurs étaient en tête de course après quarante kilomètres: Sebastian Kolze Changizi et William Blume Levy (Danemark), Mathis Le Berre (France), Robin Donzé (Suisse), Enzo Leijnse (Pays-Bas), Soren Waerenskjold (Norvège) et Dean Harvey (Irlande). Leur avantage était de l’ordre de deux minutes à 100 kilomètres de l’arrivée. Donzé allait être repris par le peloton dans le col du Tamier alors que l’équipe d’Allemagne donnait le tempo aux poursuivants. Le peloton a fait fondre progressivement l’avantage de hommes de tête qui était revenue à cinquante secondes à cinquante kilomètres de l’arrivée.
Le peloton était à nouveau groupé à 45 kilomètres, à l’entrée de la course à vive allure dans la vallée de la Maurienne, en direction du pied du col de la Madeleine. La France, la Grande-Bretagne et la Belgique, qui avait perdu avant le départ pour maladie Lennert Van Eetvelt, prétendant au classement général, ont donné le tempo dans la vallée. Cian Uijtdebroeks s’est porté seul à l’avant après le cap des derniers kilomètres. Le jeune coureur, professionnel chez Bora-hansgrohe, était suivi à distance par un trio composé de Romain Grégoire (France), vainqueur de la sixième étape, Davide Piganzoli (Italie), et Michel Hessmann (Allemagne), leader du classement général.
Cian Uijtdebroeks, 9e du classement à 1:16 d’Hessmann en début de journée, n’a pas faibli et a progressivement creusé l’écart sur ses poursuivants. Il s’est imposé en solitaire mais n’a donc pas endossé le maillot jaune de leader du Tour de l’Avenir. Il a devancé vendredi l’Italien Piganzoli et l’Allemand Hessmann. Un Belge n’avait plus gagné d’étape de montagne sur le Tour de l’Avenir depuis 2014 et un certain Louis Vervaeke, désormais équipier de Remco Evenepoel sur cette Vuelta.
La 8e étape du Tour de l’Avenir sera disputée samedi entre Ugine et La Toussuire sur la distance de 100 kilomètres avec 3.100 mètres de dénivelé positif. Les coureurs devront gérer l’enchaînement du col de la Madeleine, qu’ils emprunteront dans le sens inverse de vendredi, et la montée vers la station de site de La Toussuire au sommet de laquelle sera jugée l’arrivée. Dans la neuvième et dernière étape, qui sera disputée dimanche, les coureurs resteront en haute montagne, avec les ascensions, notamment de La Madeleine et de l’Iseran.
Cian Uijtdebroeks: « Je n’ai pas le maillot jaune mais je vais encore essayer dès samedi »
UIjtdebroeks a été privé du maillot jaune après avoir pris une pénalité pour un passage de bidon au mauvais endroit dans la finale. Il compte à nouveau se lancer à la conquête du sommet du classement général dans la deuxième étape alpestre qui sera disputée samedi entre Ugine et La Toussuire.
« Je suis parti à dix kilomètres, c’était loin de l’arrivée, je savais que la partie la plus difficile était au début du col », a expliqué Cian Uijtdebroeks. « J’avais du retard au classement à cause des chutes, les crevaisons dans les derniers kilomètres des dernières étapes. J’ai donc voulu partir de loin pour reprendre du temps. J’avais analysé jeudi avec le coach où se situait la partie du col la plus raide. Je me sentais bien au passage des 10 kilomètres et j’ai essayé mais ce fut très long. »
Cian Uijtdebroeks n’a pas pu endosser le maillot, malgré un écart suffisant sur ses poursuivants, à cause d’un passage tardif de bidon dans la finale qui lui a valu une pénalité. « J’ai pris les bidons de mon équipe. Je suis donc pénalisé et reste à une dizaine de secondes. Mais je vais encore essayer dès samedi, dix secondes, ce n’est pas trop. Je pense que j’ai une bonne équipe, nous avons des gars costauds, des grimpeurs, je sais que l’étape de samedi sera faite de beaucoup d’ascensions. Ce ne sera pas facile mais on va tenter pour essayer d’aller chercher le maillot jaune. »
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