Un parcours à deux vitesses
LE COACH ALBERT CARTIER
Le FC Brussels a clairement vécu un premier tour de la saison à deux vitesses qui se traduit, notamment, par le nombre de points engrangés pendant cette double période : dix au départ et six ensuite. Une bivalence qui s’explique notamment par les vicissitudes avec lesquelles le club a dû composer depuis le début de la compétition. On se rappellera que le propos, au départ, était de renouveler l’expérience du championnat 2005-06, au cours duquel nous avions été performants tout en faisant mûrir, chemin faisant, le blé en herbe sur lequel le FC Brussels compte bâtir l’avenir.
Au cours du volet initial de la présente campagne, nous avions, à cet égard, réussi au-delà des espérances en nous nichant après un quarteron de journées à peine dans le peloton de tête. Pendant cette entame, l’équipe pouvait s’appuyer sur un mix quasiment idéal de jeunes aux dents longues et d’éléments routiniés. Eu égard aux absences conjuguées de Christ Bruno et Steve Colpaert, qui faisaient elles-mêmes suite à la longue indisponibilité d’ Alan Haydock, le team a accusé un déséquilibre en la matière, qui s’est traduit par une logique rentrée dans le rang.
Dans la mesure où notre capitaine habituel a fait une malencontreuse rechute et que les deux autres ne paraissent pas, non plus, délivrés pour de bon de leurs tourments, une injection de footballeurs d’expérience me paraît judicieuse, à la faveur du mercato, si nous voulons à nouveau épouser une trajectoire ascendante lors des matches retour. Cet ajustement ne remet nullement en cause, loin s’en faut, la politique de jeunes du FC Brussels, qui demeure le leitmotiv. Mais pour que ces garçons puissent continuer à s’aguerrir, il convient de les encadrer de chevronnés.
Certains, en raison de la conjoncture, ont bénéficié d’un temps de jeu qu’ils n’auraient peut-être pas connu en d’autres circonstances. C’est évidemment tout profit pour eux. D’autres, compte tenu de l’adjonction de nouvelles forces vives, pourraient fort bien marcher sur les mêmes traces. Je songe à Arnaud Sutchuin, notamment, ou à Maxime Verstappen, qui sont appelés à un futur des plus prometteurs aussi.
statistiques
JOUEURS UTILISÉS : Andersen (14), Atte-Oudeyi (14), Benzouien (5), Bruno (7), Casagolda (1), Colpaert (7), Cordier (12), Culek (14), De Troetsel (4), Dellevoet (1), Durieux (7), Gorius (16), Hadraoui (2), Jonckheere (12), Kalulika (14), Kargbo (7), Matumona (6), Mokulu (1), Nys (6), Omonga (16), Oulai (4), Petö (14), Pinelli (3), Sanogo (8), Selemani (5), Sillah (14), Stojanovic (10), Sutchuin (1), Téhoué (10), Verstappen (1).
BUTEURS : Atte-Oudeyi (1), Bruno (1), Colpaert (1), Gorius (4), Kalulika (4), Petö (1), Stojanovic (1), Téhoué (2).
ASSISTS : Andersen (1), Gorius (4), Matumona (1), Sillah (1).
CARTES JAUNES : 39
CARTES ROUGES : 2
PENALTIES : 1 pour (1), 1 contre (0).
CORNERS : 63 pour, 100 contre.
FAUTES : 347 commises, 215 subies.
TOP – ZOLTAN PETö
Depuis qu’il a coulissé du poste de back gauche à celui de stoppeur, le défenseur hongrois donne la pleine mesure de son talent au FC Brussels, dont il a été l’élément le plus régulier en cette première partie de la saison.
FLOP – NENAD STOJANOVIC
Transféré en fin de mercato du Racing Genk afin d’apporter plus de punch à la division offensive, l’attaquant serbe, pourtant auteur de 11 buts en 32 matches au Limbourg, n’a pas encore justifié les espoirs placés en lui.
BRUNO GOVERS
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici