Un foot opportuniste
lE coach DENNIS VAN WIJK
Le premier tour a été positif. Le club a connu quelques troubles de croissance en matière d’organisation et d’installations mais nous avons progressivement comblé notre retard. C’est là qu’a eu lieu la principale évolution. Mon travail a été relativement facile. J’ai conservé 16 joueurs de mon noyau, des hommes qui connaissaient donc mon système. L’intégration des nouveaux a posé quelques problèmes car ils étaient habitués à un autre football.
Nous avons parfois été impressionnants à domicile, même si nous avons aussi été servis par la chance. Dans certains moments difficiles, nous avons marqué et tout est devenu aisé. C’est dû à notre jeu opportuniste, évidemment. Nous n’avons pas été bons en déplacement. Nous n’avons pas réussi à exercer de pression vers l’avant, surtout face aux équipes dotées d’un bon jeu de position. Les garçons inexpérimentés à ce niveau se sont laissé intimider par ces grands stades et ont commis des erreurs en défense. Peut-être aurions-nous dû conserver notre style de jeu contre les meilleurs. Nous nous sommes adaptés au Club Bruges mais nous ne sommes entrés dans le match que quand nous sommes revenus à notre concept habituel. J’ai alors déclaré que je ne m’adapterais plus jamais. Il est quand même apparu qu’il nous manquait une pointure à Genk et à Anderlecht. C’est une question de qualité et d’expérience. On verra bien au second tour. J’effectue toujours mes choix au moment même, en fonction des joueurs disponibles, de leur forme et de l’adversaire.
En été, tout le monde nous pointait à la 18e place mais je faisais confiance à mes joueurs et à nos méthodes de travail. Nous avons encaissé trop de buts mais nous en avons marqué beaucoup aussi. Nous apportons du spectacle. D’autre part, je sais que la saison est encore longue et que nous pouvons connaître des moments difficiles, surtout que les joueurs combinent le football avec des études ou un emploi. En outre, notre style de jeu requiert beaucoup d’énergie. Même les éléments les plus chevronnés ont peiné en décembre. Cependant, nous sommes très résistants mentalement. l
WAGNEAU ÉLOI
L’équipe tout entière est le top. Wagneau Eloi est sa perle noire, capable de renverser un match d’une seule action. L’entraîneur lui reproche parfois sa nonchalance et sa paresse, de même que ses coéquipiers et les supporters, mais ses actions individuelles constituent souvent une menace.
ÉRIC JOLY
Christophe Lauwers n’est plus revenu dans l’équipe, après une déchirure. Steve Barbé, le meneur, opéré du tendon d’Achille à deux reprises, est toujours sur la touche. Le club a donc transféré Eric Joly mais le Français a été plus souvent sur la touche que dans l’équipe.
statistiques
JOUEURS UTILISéS : Annys (15), Bouckenooghe (2), Coquelet (12), De Coninck (10), De Vleeschauwer (15), Detremmerie (7), Dufoor (13), El Araichi (10), Eloi (16), Joly (11), Lahousse (18), Lauwers (6), Monteyne (16), Peeters (16), Sierens (18), Soumaré (7), Vaesen (17), Vandamme (15), Vanderbiest (17), Vervaeke (8).
BUTEURS : Annys (1), Coquelet (2), De Coninck (1), De Vleeschauwer (3), Dufoor (3), Eloi (8), Peeters (6), Soumaré (1), Vaesen (1), Vandamme (2).
CARTES JAUNES : 28
CARTES ROUGES : 0
PENALTIES : 1 pour (0), 1 contre (0).
CORNERS : 101 pour, 98 contre.
FAUTES : 283 commises, 264 subies.
CHRISTIAN VANDENABEELE
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