Novak Djokovic peut-il gagner un 25e tournoi du Grand Chelem?
Le Serbe abordera l’Open d’Australie dans la peau d’un outsider. Djokovic est capable de déjouer les pronostics.
Et soudain, il n’y en a plus qu’un… Après la retraite de Roger Federer en 2022, Rafael Nadal a mis un terme à sa carrière à la fin de la saison 2024. Le corps de l’Espagnol de 38 ans a dit stop, après plus de 20 ans de carrière. Du «Big Three», il ne reste donc plus que Novak Djokovic.
A 37 ans, le Serbe n’a toutefois plus été, l’an dernier, le glouton dominateur des saisons précédentes. Lors des quatre tournois du Grand Chelem, le Serbe n’a atteint qu’une seule finale, à Wimbledon, où il s’est incliné sans contestation possible face à Carlos Alcaraz. Il n’a en outre remporté qu’un seul tournoi. Mais celui qu’il visait le plus: les Jeux olympiques à Paris, seul titre manquant encore à son palmarès XXL, garni de 24 sacres en Grand Chelem.
«Djoko» affirme qu’il pourra retrouver son meilleur niveau en 2025. On entend dire qu’il se concentrera majoritairement sur les tournois de Melbourne et de Wimbledon, ceux qui lui ont historiquement le mieux réussi. Le Serbe y verrait les deux meilleures possibilités d’ajouter un nouveau titre majeur à son escarcelle, pour atteindre le total symbolique de 25 succès dans les tournois du Grand Chelem.
Retrouver sa forme passée sera une nécessité face à des adversaires plus jeunes et de plus en plus forts. Carlos Alcaraz (21 ans), bien sûr, même s’il a connu une mauvaise deuxième partie de saison après ses victoires à Roland-Garros et à Wimbledon; Jannik Sinner (23 ans), vainqueur de l’Open d’Australie, de l’US Open, des Masters et dont la régularité lui a valu de conclure l’année avec 73 victoires en 79 matchs. C’est surtout sur surface dure que l’Italien a joué à un niveau particulièrement élevé. Toutefois, une épée de Damoclès plane au-dessus de la tête du numéro un mondial.
En mars dernier, Sinner fut contrôlé positif au clostebol, une substance interdite. Selon le sportif, il s’agit du résultat d’un traitement effectué par son masseur, à la suite d’une blessure au doigt soignée avec un spray à base de ce stéroïde anabolisant. L’Itia, l’organe disciplinaire du tennis, a décidé de ne pas le sanctionner, mais l’Agence mondiale antidopage (AMA) a fait appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS). Le TAS ne rendra pas son verdict avant l’Open d’Australie, qui se tiendra du 12 au 26 janvier. Si ce dernier devait être défavorable à Sinner, il pourrait être suspendu un ou deux ans. Ce serait un coup de massue pour le tennis.
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