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L’amortie, la nouvelle arme de Goffin à Paris: « c’est payant sur terre battue »

David Goffin (ATP 29) a fait une joyeuse entrée dimanche soir à Roland Garros, où il participe pour la huitième fois. Le Liégeois, 28 ans, n’a laissé que quatre jeux au Lituanien Ricardas Berankis (ATP 73) qui l’avait encore battu lors de son premier match de l’année, au tournoi ATP de Doha. Il a frappé 32 coups gagnants, et surtout présenté une nouvelle corde à son arc, ou plutôt à sa raquette: l’amortie.

« Quand on se sent bien et que l’on prend le dessus sur l’adversaire, on sent que l’on peut faire beaucoup plus de choses, être plus créatif », a expliqué David Goffin. « L’amortie, c’est quelque chose qui marche bien sur terre battue, à condition de le faire au bon moment et de le faire relax. Sans quoi, cela peut être le pire des coups. Si on la maîtrise bien, cela peut surprendre des adversaires qui bougent très bien de gauche à droite, et du coup doivent courir vers l’avant. En plus de cela, c’était un choix tactique payant face à Ricardas, qui est un pur joueur de dur ».

C’est une des nouvelles choses que le numéro 1 belge a essaie d’implanter dans son jeu avec son nouveau coach, Thomas Johansson. Et une arme dont il devrait également user contre le jeune Serbe Miomir Kecmanovic (ATP 85), 19 ans, son prochain adversaire, vainqueur 6-0, 6-7 (7/9), 5-7, 6-3 et 6-4 de l’Américain Denis Kudla (ATP 81), 26 ans au premier tour.

« Avec Thomas, on se connaît de mieux en mieux. Il y a eu des choses que lui avait envie de mettre en place pour me faire évoluer et il a fallu qu’on fasse un peu le tri. Mais désormais, ça commence à porter ses fruits. Je sens que je progresse », a ajouté le Liégeois, qui n’a plus vraiment de contact avec son ancien coach Thierry Van Cleemput. « Je n’ai plus eu de nouvelles récemment. Je sais qu’il est à fond dans le projet fédéral. J’espère que cela se passe bien pour lui. »

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