David Goffin : « Faire un grand match, le seul moyen d’aller chercher l’exploit »
David Goffin (ATP 23) aura les honneurs du Centre Court ce mercredi à Wimbledon pour tenter de se qualifier pour la première fois en demi-finales d’un tournoi du Grand Chelem. Le Liégeois, 28 ans, y affrontera en effet à 13h locales Novak Djokovic (ATP 1), 32 ans, quadruple vainqueur et tenant du titre sur le gazon londonien.
« Je vais essayer de faire un grand match, car ce sera le seul moyen d’aller chercher l’exploit », a-t-il confié aux médias belges à Londres. « Il y a toujours de longs échanges avec lui, mais la plupart des points importants tournent en sa faveur, car il est un peu plus précis et un peu plus agressif. Il faudra donc jouer juste, être agressif et opportuniste, car il ne me donnera pas beaucoup d’occasions. Je traverse une bonne période. Le set que j’ai pris à Nadal à Roland-Garros a marqué le début de quelque chose. Ensuite, il y a eu la finale à Halle contre Federer et je continue à bien jouer. Je suis en confiance et je vais tout donner. »
Un monde sépare le palmarès de David Goffin, vainqueur de 4 titres dans sa carrière, et celui de Novak Djokovic, détenteur de 15 levées du Grand Chelem et N.1 mondial lors de 250 semaines cumulées. En sport, cela dit, tout match doit toujours être joué et le N.1 belge a d’ailleurs remporté leur dernière confrontation, au tournoi ATP Masters 1000 de Monte-Carlo en 2017. Le Serbe en est bien conscient.
« David est quelqu’un qui a l’expérience des grands rendez-vous », a expliqué le natif de Belgrade. « Il ne va pas se laisser submerger par l’événement. Nous nous sommes souvent entraînés ensemble. Nous nous entendons bien. Il a un jeu très propre, une technique très correcte. Et c’est un chouette gars. Ce n’est pas la première fois que je vais le rencontrer, mais bien la première sur gazon. Il faudra donc trouver le moyen de le sortir de sa zone de confort. Mais c’est un quart de finale d’un Grand Chelem. Il est logique que les matches deviennent de plus en plus difficiles », conclut-il.