RIVALDO EN ROUGE ET NOIR
La vareuse de l’avant brésilien trône dans la belle collection de tenues adverses du gaucher limbourgeois.
T om Soetaers : » Le maillot qui me tient le plus à c£ur, au niveau des formations de club que j’ai rencontrées jusqu’ici dans ma carrière, est celui du Brésilien Rivaldo, à l’époque où celui-ci portait les couleurs de l’AC Milan en 2002-2003. Il y avait tant de stars chez les Rossoneri que je n’avais même pas dû insister auprès de mes coéquipiers de l’Ajax Amsterdam, pour obtenir la vareuse d’un joueur qui m’avait souvent épaté, auparavant, lorsqu’il défendait encore les intérêts du FC Barcelone. Lors de la revanche contre les Lombards, en ma qualité de réserviste cette fois, j’avais dû me contenter de la tenue d’un joueur un peu moins célèbre, doublure comme moi à cette occasion : Massimo Donati.
Toujours pour le compte de la Ligue des Champions, le hasard a voulu que je dispute à un moment donné, avec le club amstellodamois, deux matches quelque peu particuliers face au Club Bruges. L’un des shirts dont j’avais hérité à cette occasion était celui d’un certain Hans Cornelis, devenu entre-temps mon coéquipier au Racing Genk. Comme quoi une trajectoire sportive réserve parfois de fameuses surprises, car j’étais loin de me douter, et lui aussi sans doute, que nous jouerions un jour de concert au stade du Fenixstadion à Genk.
Dans le même registre, un autre équipement qui revêt une signification particulière pour moi, est le maillot avec lequel j’ai disputé la finale de la Coupe des Pays-Bas, face au NEC Nimègue, avec le premier club hollandais où j’ai joué après ma trajectoire sportive à Anderlecht : Roda JC Kerkrade. Nous avions remporté cette finale et, à cette occasion, une tenue spéciale avait été conçue dans le cadre de l’épreuve, connue là-bas sous le nom d’AmstelCup. Pour l’occasion, j’avais préféré garder mon précieux bien plutôt que de l’échanger contre celui d’un adversaire. En outre, les maillots de NEC ne sont pas, non plus, des plus beaux (il rit).
A l’échelon des équipes nationales, j’ai recueilli aussi quelques jolis souvenirs. Avec les Espoirs, j’ai fait l’échange un jour avec Dirk Kuyt. Dans ce cas-ci aussi, j’étais loin de prévoir que cet attaquant ferait fureur un jour avec Feyenoord, au point de réaliser à présent un magnifique transfert au FC Liverpool. Avec les A, je retiens aussi la vareuse que j’ai échangée avec le Français Djibril Cissé. En ce qui concerne les Diables Rouges, j’ai conservé aussi le maillot de mon premier match contre la Pologne. J’étais à peine entré au jeu que j’avais scoré ce soir-là. Par après, dans les vestiaires, j’ai mis la main sur mon maillot de réserve pour faire le troc avec un adversaire. Mais ne me demandez pas de qui il s’agit, car avec la meilleure volonté du monde, je ne me souviens plus de son nom « . l
BRUNO GOVERS
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