Toyota remporte sa cinquième victoire consécutive aux 24 Heures du Mans, le premier Belge est quinzième
La N.8 de la marque japonaise s’est imposé sur le mythique circuit de la Sarthe. C’est aussi la quatrième victoire pour le Suisse Sébastien Buemi, qu’on a jadis connu en F1. Dries Vanthoor est le premier Belge au classement général.
Toyota a remporté une cinquième victoire consécutive lors de la 90e édition des 24 Heures du Mans dimanche, poursuivant sa domination sans partage sur le mythique circuit de la Sarthe.
La Toyota N.8 de Brendan Hartley, Sébastien Buemi et Ryo Hirakawa a renoué avec le succès après le triplé de 2018, 2019 et 2020, devant sa voiture soeur N.7, victorieuse l’an passé. Le constructeur japonais signe une nouvelle victoire devant le public de la course automobile d’endurance la plus célèbre au monde, enfin au complet après deux années de restrictions sanitaires.
Ce quintuplé dans la catégorie reine des hypercars intervient un an avant le retour des grands noms du sport automobile : Ferrari, Porsche, Audi, BMW, Cadillac… Tous prendront le départ au Mans pour le centenaire de la course, en juin 2023. C’est aussi la quatrième victoire au Mans pour Buemi, 33 ans, qui a aussi piloté en F1 et qui est l’un des principaux animateurs, depuis sa création, du championnat de Formule Electrique (champion en 2016).
A l’échelon inférieur, l’Oreca N.38 de l’équipe Jota, qui menait depuis samedi après-midi, l’a emporté en LMP2 et la Porsche N.91 de l’équipe Porsche s’est imposée en LMGTE Pro, profitant de la déroute des deux Corvette qui ont dû abandonner à vingt minutes d’intervalle en début de matinée. En LMGTE Am, l’Aston Martin N.33 de TF Sport a remporté la victoire.
Au total, huit des 62 voitures au départ n’ont pas fini la course, mais aucun accident sérieux n’est à déplorer.
Les 24 Heures n’auront pas vraiment souri aux six Belges engagés
Quinzième du classement général et onzième en LMP2, Dries Vanthoor (Oreca WRT) est le pilote belge le mieux classé de la 90e édition des 24 Heures du Mans.
La classique mancelle n’aura pas souri aux six pilotes belges, à l’exception de Jean Glorieux (Oreca DKR) qui a terminé 3e du LMP2 Pro-Am et 22e du classement général. Un classement général où Dries Vanthoor a terminé le mieux classé, à la 15e place, la 11e en LMP2, après avoir été ralenti par plusieurs petits pépins.
Entre accrochages et pénalités, les deux autres Oreca de l’équipe belge WRT ont souffert avec une 21e place, la 17e en LMP2, pour Norman Nato/Rui Andrade/Ferdinand Habsburg (Fra/Por/Aut) et un abandon pour René Rast/Sean Gelael/Robin Frijns (All/Ind/P-B).
En GTE-Pro, Laurens Vanthoor (Porsche) est probablement le grand battu. Dominateur avec le Français Kévin Estre et le Danois Michael Christensen, il a perdu la tête le dimanche matin après une crevaison et termine finalement 4e de la catégorie et 31e du général. En GTE-Am, c’est Jan Heylen (Porsche) qui s’en est le mieux tiré avec une 5e place, la 38e au général, après une course sage.
Si les premières heures ont été compliquées, la Liégeoise Sarah Bovy (Ferrari) est remontée jusqu’en 7e place, la 40e du général. Enfin, grosse déception pour Alessio Picariello (Porsche), en lutte pendant toute la course pour le podium avant la sortie dans l’avant-dernière heure de son équipier indonésien Andrew Haryanto. Il termine 11e et 44e du général.