Neuville au Chili pour confirmer
Thierry Neuville (Hyundai i20 Coupé) sera le premier à s’élancer sur les pistes inconnues du 1er Rallye du Chili, la sixième manche du championnat du monde. Et pour cause puisqu’après ses deux succès en Corse et en Argentine, le Belge s’est isolé en tête du classement général provisoire. Il compte en effet 10 points d’avance qur le Français Sébastien Ogier (Citroën C3 WRC), tenant du titre, et 28 sur l’Estonien Ott Tänak (Toyota Yaris WRC).
Neuville s’est offert de belles plages de repos à San Francisco, Las Vegas et Los Angeles, avant de se diriger vers Concepcion, après son succès argentin.
« C’était nécessaire de recharger les batteries avant de revenir sur le champ de bataille », avoue-t-il.
« Ce Rallye du Chili est pour tout le monde un saut dans l’inconnu », poursuit Neuville. « On ne peut donc pas se risquer à faire des prévisions, mais il va selon moi y avoir pas mal de surprises. C’est en tout cas une très bonne chose pour la discipline d’accueillir ainsi de nouvelles épreuves. On a déjà pu un peu se rendre compte de ce qui nous attend grâce à des séances video. En ce qui me concerne l’optimisme est forcément de mise après ces deux succès consécutifs en Corse et en Argentine. De l’optimisme, mais aussi du réalisme, car on conscience que le travail à fournir ici au Chili sera colossal. Mais j’attends cela avec beaucoup d’excitation… »
Grâce aux deux victoires de Neuville, et à la deuxième place d’Andreas Mikkelsen en Argentine, le premier doublé de Hyundai depuis le Rallye de Pologne en 2017, l’écurie sud-coréenne a porté à 37 points son avance sur Citroën au championnat des constructeurs.
A part en Suède où il a été victime d’une sortie de route le premier jour, Ogier est monté sur tous les podiums. Sur la plus haute marche à Monte-Carlo et au Mexique, sur la deuxième en Corse, et la troisième en Argentine.
« C’est très excitant de découvrir ainsi un nouveau rallye », reconnaît le champion du monde français, qui est rentré chez lui entre les deux manches sud-américaines.
« Mais de gros rochers risquent semble-t-il de se trouver sur les routes, qu’il vaut donc mieux ne pas aborder en premier. Sinon le parcours me semble assez comparable à celui de la Grande-Bretagne. J’espère qu’on sera plus compétitifs que lors des précédentes courses », conclut-il en rappelant que sa famille passe avant tout.
« Impossible d’être plus de trois semaines éloigné de la maison. C’est pourquoi j’arrive toujours le dernier, et que je repars le premier… »