Mick Schumacher se lance sur les traces de son célèbre papa
A 16 ans, Mick Schumacher s’élance sur les traces de son illustre papa Michael, samedi sur le circuit d’Oschersleben (nord de l’Allemagne), pour l’ouverture du championnat allemand de Formule 4.
Après les premiers tours en monoplace, les choses sérieuses commencent pour le champion d’Europe et vice-champion du monde junior de karting en titre, au volant d’une voiture de l’équipe néerlandaise Team van Amersfoort. « Mick commet peu d’erreurs. Le talent est là, la préparation et l’intelligence aussi. L’ensemble paraît bon », a jugé le manager général de l’écurie, Rob Niessing, tout en soulignant: « le nom à lui seul ne fait pas gagner des points. Il faudra travailler dur ».
Pour l’heure, c’est surtout une grosse pression qu’impose ce nom entré dans l’histoire de la F1 et du sport en général, à travers les succès d’un père septuple champion du monde de F1. Alors que son père poursuit sa convalescence en Suisse, après le terrible accident de ski du 29 décembre 2013 dans les Alpes françaises, où Mick était à ses côtés, toute l’attention se porte en effet sur le fils.
C’était déjà le cas lors de ses premiers essais sur ce même circuit début avril. La porte-parole de la famille, Sabine Kehm, avait alors souhaité que son protégé ne soit pas « trop exposé à un battage médiatique ». « Bien sûr, vous pensez instantanément à la F1 quand vous entendez le nom Schumacher. Et, bien sûr, Mick a certainement cela à l’esprit mais, encore une fois, nous devons y aller étape par étape, il doit tout d’abord apprendre à gérer une Formule 4 », avait-elle expliqué.
Hasard de l’histoire, Schumacher Jr fait ses débuts en monoplace sur un tracé où « Schumi » avait disputé sa première course officielle à moto, et dans une compétition de F4 parrainée par le quadruple champion du monde Sebastian Vettel. Il ne sera pas le seul « fils de » dans le lot des jeunes prétendants à la gloire qui disputeront les trois premières courses de la saison, samedi et dimanche.
Les spécialistes auront un oeil sur Harrison Newey, fils d’Adrian Newey, le directeur technique de Red Bull lors du quadruple sacre de Vettel, et sur Jonathan Cecotto, dont le papa Johnny fut double champion du monde de vitesse moto (1973 et 1975) avant de passer au volant et s’essayer même à la F1.