Ils sont attendus au tournant au GP d’Espagne
Ceux et ce qu’il faudra surveiller lors du Grand Prix d’Espagne, 5e manche du Championnat du monde de Formule 1, sur le circuit de Montmelo près de Barcelone dimanche:
Un podium pour Red Bull ?
Depuis sa 3e place au premier Grand Prix de la saison en Australie, Max Verstappen a échoué trois fois à la 4e. Une régularité qui lui vaut certes d’occuper la 4e place au championnat derrière les deux pilotes Mercedes et l’Allemand Sebastian Vettel, mais qui montre que sa Red Bull est encore loin des Flèches d’Argent et même des Ferrari en terme de performance. Le passage du moteur Renault à celui de Honda n’a pas non plus permis de complètement résoudre les problèmes de fiabilité, comme l’a montré l’abandon de son équipier français Pierre Gasly en Azerbaïdjan il y a deux semaines. Mais le Néerlandais a gagné à Montmelo en 2016 et fait, depuis le milieu de la saison dernière, montre d’une progression impressionnante.
Grosjean en quête de ses premiers points
Comme l’an passé, Romain Grosjean connaît un début de saison difficile et n’a toujours marqué aucun point alors que son coéquipier danois Kevin Magnussen en compte déjà huit… tous inscrits grâce à sa 6e place en Australie en ouverture de la saison. Depuis, les Haas ont montré une grande difficulté à faire monter leurs pneus en température pour tenir le rythme des plus rapides en course. Trois abandons du Français en quatre Grand Prix (bris de suspension en Australie, accrochage à Bahreïn et problème de freins en Azerbaïdjan) n’ont pas arrangé le tableau.
Les McLaren sur leur lancée ?
Avec l’Espagnol Carlos Sainz Jr 7e et le Britannique Lando Norris 8e à l’issue du dernier GP à Bakou, les McLaren pointent désormais à la 4e place du classement des constructeurs, derrière les trois écuries de pointe et un point devant Racing Point (ex Force-India). Autant dire une résurrection pour l’équipe de Woking. Mais le tracé de Montmelo n’offre pas les particularités de celui de Bakou et il leur faudra confirmer leur vitesse et la fiabilité de leur moteur Renault, qui pose des problèmes à l’écurie officielle.
Renault, ou la déception
L’écurie française se voyait se rapprocher cette année du trio des plus rapides du championnat avec sa belle paire de pilotes, l’Australien Daniel Ricciardo et l’Allemand Nico Hülkenberg. Las, 12 points seulement au championnat des constructeurs (6 pour Daniel, 6 pour Nico) ne lui valent pour l’heure qu’une très décevante 7e place. Malgré une progression en terme de performance moteur, la vitesse mais aussi la fiabilité se font toujours attendre. Renault a annoncé avant le GP d’Espagne un remaniement de son équipe technique, mais cela suffira-t-il à ramener le sourire –et les résultats– au losange ?
Williams: où s’arrêtera la chute ?
Les deux pilotes Williams se traînent en fond de grille et de peloton, la malchance s’acharne avec une bouche d’égoût descellée qui démolit le châssis du Britannique George Russell à Bakou… La patronne Claire Williams doit aussi démentir les rumeurs de rachat de l’équipe par le milliardaire russe Dmitry Mazepin, dont le fils Nikita court en F2. Où s’arrêtera la chute de l’équipe de Sir Frank ?
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