Ils seront attendus au tournant au Grand Prix d’Abou Dhabi
Ceux -et ce- qu’il faudra surveiller pendant le Grand Prix d’Abou Dhabi, 21e et dernière manche de la saison 2018 de Formule 1, disputée dimanche sur le circuit de Yas Marina à Abou Dhabi.
Ocon, avant le grand saut dans l’inconnu
« C’est toujours un sentiment aigre-doux quand on arrive à la fin de la saison », affirme Esteban Ocon.
Un sentiment d’autant plus fort que le pilote de Racing Point Force India ne sait pas quand il pourra conduire à nouveau en F1 après la course de dimanche. Un saut dans l’inconnu pour le pilote de 22 ans, quasiment certain de ne pas trouver une place en 2019 dans la catégorie reine. Il a fait le choix de ne pas trouver refuge dans un autre championnat, malgré plusieurs offres selon lui.
Son accident polémique avec Verstappen au Brésil, qui lui a valu d’être rudoyé après l’arrivée par le Néerlandais, a rappelé qu’il pouvait être impulsif. Avant un exil incertain, une belle performance dimanche laisserait une impression positive dans les mémoires tout en le faisant grimper au classement. Onzième du championnat pilotes, il n’est qu’à neuf points de son équipier mexicain Sergio Pérez, huitième.
Ricciardo centenaire chez Red Bull pour sa dernière
Daniel Ricciardo va prendre part à son 100e GP avec Red Bull avant d’entamer sa nouvelle aventure chez Renault l’an prochain et l’Australien veut partir en beauté. « Je ne suis pas encore monté sur le podium à Abu Dhabi, mais ce serait une excellente façon de terminer mon voyage avec Red Bull et la saison », indique-t-il. « Cette course marque la fin de cinq ans avec l’équipe et de dix ans au sein de la filière Red Bull », souligne l’ancien de Toro Rosso.
Son arrivée au sein de l’écurie française a été rendue possible par Carlos Ghosn qui, cet été, a avalisé en personne son futur salaire annuel de 15 millions d’euros jusqu’en 2020. Mais il est peu probable que les déboires judiciaires du patron de l’alliance Mitsubishi-Renault-Nissan inquiètent le sémillant pilote. Et il ne regrettera certainement pas 2018, année marquée pour lui par huit abandons, de loin son pire total.
Verstappen ne regrettera pas Renault
Max Verstappen, dont la désignation officieuse comme leader chez Red Bull l’an passé a hâté le départ de son équipier, va, lui, vivre la dernière de son écurie avec Renault, après douze ans de collaboration. Et le Néerlandais, propulsé par Honda en 2019, n’est pas fâché de dire « tot ziens » au motoriste français, qu’il a abondamment critiqué cette saison pour plusieurs ennuis mécaniques.
« Il y a de longues lignes droites qui ne jouent pas vraiment sur nos points forts mais nous allons essayer de compenser dans les secteurs sinueux », a-t-il expliqué au sujet du tracé d’Abou Dhabi.
Condamné par la FIA à deux jours de service public pour son esclandre avec Ocon, le comportement du Néerlandais sera scruté. « Dès qu’il aura peaufiné certains aspects encore un peu brouillons de son tempérament, il deviendra champion du monde un jour », assure Toto Wolff, le patron de Mercedes.
Bottas ne veut pas finir bredouille
Trois victoires en 2017, aucune pour l’instant cette année: Valtteri Bottas aimerait finir sur une bonne note. La saison prochaine sera cruciale pour lui s’il veut garder son volant, convoité notamment par Ocon.
En 2018, le Finlandais de 29 ans a joué au parfait lieutenant de Hamilton, un rôle qu’il refuse pourtant d’endosser. Il a contribué au gain du titre des constructeurs, son deuxième avec Mercedes. Et il a laissé passer son équipier et un succès en Russie, obéissant aux ordres. « Notre Flèche d’argent a remporté dix courses jusqu’à présent cette saison et nous voulons tous en ajouter une de plus -en particulier pour Valtteri- qui a perdu des victoires en raison de malchance et de consignes d’équipe », a rappelé Toto Wolff.
Bottas veut aussi conquérir la troisième place. Devancé de 14 points par son compatriote Kimi Räikkönen, Bottas n’en compte que trois de plus que Verstappen, actuel 5e.
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