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GP d’Australie: ils sont attendus au tournant

Ceux et ce qu’il faudra surveiller lors du Grand Prix d’Australie, première manche (sur 21) du Championnat du monde de Formule 1, sur le circuit de l’Albert Park à Melbourne dimanche.

2019 apporte deux changements notables destinés à améliorer le spectacle, le premier connu de longue date et le second entériné in extremis lundi. L’aérodynamique des monoplaces a été simplifiée pour leur permettre de se suivre et donc se s’attaquer plus facilement.

Selon le directeur sportif de la F1, Ross Brawn, les retours étaient partagés entre « c’est mieux » et « ça ne change rien » après les essais hivernaux. La piste australienne n’est pas la plus favorable aux dépassements mais elle permettra de se faire une première idée. Surtout, pour la première fois depuis 1959, un point bonus au Championnat sera accordé à l’auteur du meilleur tour en course et à son écurie s’il se classe parmi les dix premiers. On verra si cela favorise le suspense en fin de GP.

Ricciardo et Räikkönen sous leurs nouvelles couleurs

Daniel Ricciardo retrouve sa terre natale sous de nouvelles couleurs, celles de Renault, après cinq saisons chez Red Bull (et avant cela chez Toro Rosso et HRT). Éclipsé au sein de l’écurie autrichienne par Verstappen, le natif de Perth, qui aura 30 ans le 1er juillet, veut voir s’il a plus de chances de devenir champion du monde ailleurs. En 2019 toutefois, le constructeur français tentera encore de se rapprocher des meilleurs avant d’espérer viser les premières places dans un an ou deux.

Délaissé par Ferrari, le Finlandais Kimi Räikkönen est pour sa part retourné à ses premières amours chez l’équipe de ses débuts, Alfa Romeo Racing (ex-Sauber), pour ce qui devrait être ces deux dernières saisons par l’élite. Il sera un atout majeur pour l’équipe, en net progrès depuis qu’elle a été reprise par le Français Fred Vasseur à l’été 2017.

Kubica et Kvyat de retour

Deux pilotes font leur retour en piste ce week-end. Le Russe Daniil Kvyat, promu de Toro Rosso à Red Bull en 2015 puis rétrogradé en 2016 et remercié fin 2017, a été rappelé par l’écurie italienne par manque de candidats. Après un an comme pilote de développement pour Ferrari, saura-t-il faire parler sa pointe de vitesse et éviter les erreurs de pilotage qui avaient précipité sa sortie ? Chez Williams, surtout, le Polonais Robert Kubica revient comme titulaire, huit ans après l’accident de rallye qui lui a laissé de lourdes séquelles au bras droit. « C’est comme un deuxième début », admet-il. « C’est une chose de piloter une F1 (ce qu’il a fait à plusieurs reprises en essais depuis 2017, ndlr), c’en est une autre de le faire en course. Pendant toutes ces années, la course a changé, j’ai donc beaucoup à apprendre mais j’ai hâte ». Son handicap sera scruté, particulièrement dans la bagarre du premier tour. Dernière du Championnat en 2018, en retard aux essais hivernaux et désormais sans directeur technique (Paddy Lowe s’étant mis en congé à une semaine du début de saison), son écurie, elle, est aux abois.

Norris, Russell, Albon, Giovinazzi: débutants ou presque

Quatre pilotes démarrent en Australie leur première saison complète en F1. L’Italien Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo Racing), 25 ans, a déjà deux remplacements en GP derrière lui avec Sauber (Australie 2017, 12e, et Chine 2017, abandon). Les Britanniques Lando Norris (McLaren) et George Russell (Williams), 19 et 21 ans respectivement, n’ont roulé qu’en essais. Le Thaïlandais Alexander Albon (Toro Rosso), 22 ans, est lui sans expérience dans la catégorie.

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